2018 enregistre encore une légère baisse des médecins en activité régulière mais le point bas de la courbe est proche , la remontée progressive du numerus clausus depuis plus de vingt ans produisant ses effets.
Cependant le profil de ces médecins a changé :
- La féminisation des jeunes médecins est globalement prépondérante
- le renouvellement des générations est inégal selon les spécialités. Il n’est que partiel pour la médecine générale
- L’exercice libéral ne cesse de reculer et près d’un médecin en activité régulière sur deux a désormais un exercice salarié
- Les inégalités territoriales entre les départements se creusent (méthode de comparaison depuis 2010 des densités médicales selon le premier et le dernier décile)
- Les écarts de densité médicale peuvent atteindre des rapports de 1 à 3 selon les départements et les spécialités (exemple de la dermatologie)
- Les départements à faible densité médicale cumulent souvent les fragilités : population générale plus âgée, desserte de services publics moins bonne , couverture numérique plus aléatoire,.... La carte de ces départements à faible densité médicale répond largement à celle de ladite "diagonale du vide", du Nord Est à l’intérieur du Sud Ouest.
Il faut citer aussi la France ultramarine , non exempte de sérieuses difficultés (Mayotte, Guyane). Enfin les territoires en déficit de médecins ne sont souvent identifiables qu’à l’échelle infradépartementale (quartiers ou communes d’aires urbaines).
Consulter la cartographie interactive sur le site du conseil national de l’ordre vous apportera une information complémentaire à celle de l’atlas.
Conseil national de l’ordre des Médecins - Rapport complet - 2018-12-05
Cependant le profil de ces médecins a changé :
- La féminisation des jeunes médecins est globalement prépondérante
- le renouvellement des générations est inégal selon les spécialités. Il n’est que partiel pour la médecine générale
- L’exercice libéral ne cesse de reculer et près d’un médecin en activité régulière sur deux a désormais un exercice salarié
- Les inégalités territoriales entre les départements se creusent (méthode de comparaison depuis 2010 des densités médicales selon le premier et le dernier décile)
- Les écarts de densité médicale peuvent atteindre des rapports de 1 à 3 selon les départements et les spécialités (exemple de la dermatologie)
- Les départements à faible densité médicale cumulent souvent les fragilités : population générale plus âgée, desserte de services publics moins bonne , couverture numérique plus aléatoire,.... La carte de ces départements à faible densité médicale répond largement à celle de ladite "diagonale du vide", du Nord Est à l’intérieur du Sud Ouest.
Il faut citer aussi la France ultramarine , non exempte de sérieuses difficultés (Mayotte, Guyane). Enfin les territoires en déficit de médecins ne sont souvent identifiables qu’à l’échelle infradépartementale (quartiers ou communes d’aires urbaines).
Consulter la cartographie interactive sur le site du conseil national de l’ordre vous apportera une information complémentaire à celle de l’atlas.
Conseil national de l’ordre des Médecins - Rapport complet - 2018-12-05
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