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Le numérique éducatif regroupe l’apprentissage du numérique et les solutions permettant l’apprentissage par le numérique, mobilisant la filière EdTech et la sphère publique (nationale et locale). La collaboration public-privé est donc essentielle pour une transformation réussie. Selon le ministère de l’Éducation nationale, il s’agit de promouvoir une utilisation raisonnée et accompagnée du numérique dans l’école de demain.
Rôle de la DNE et objectifs de l’État : La Direction du Numérique pour l’Éducation (DNE), créée en 2014, est chargée de la stratégie numérique éducative en France. Elle vise à développer une offre numérique inclusive et pérenne, soutenue par la filière EdTech, pour transformer le système éducatif. Les premiers budgets alloués ont permis de déployer des équipements, mais de manière inégale selon les territoires.
Expérimentation des territoires numériques éducatifs (TNE) : L'initiative des TNE, lancée en 2020 lors de la crise sanitaire, vise à assurer la continuité pédagogique tout en réduisant la fracture numérique. Elle permet de tester des politiques innovantes à grande échelle pour favoriser l’usage du numérique dans l’enseignement.
Décentralisation et disparités territoriales : La politique éducative est territorialisée, les collectivités locales jouant un rôle clé en concertation avec les académies. Cette décentralisation entraîne une hétérogénéité dans les politiques numériques éducatives, bien que 85% des collectivités considèrent le numérique comme une priorité.
Facteurs de maturité numérique des collectivités : Le niveau d’implication des collectivités dépend de leur ancienneté sur le sujet, de leurs moyens financiers et de leur interprétation de la responsabilité en matière de ressources numériques. Certaines collectivités ne se sentent pas légitimes ou compétentes, ce qui complexifie leur action.
Répartition des compétences et responsabilités : La loi répartit les responsabilités entre collectivités et académie, mais cette répartition reste floue au primaire. Les collectivités doivent assurer l’acquisition et la maintenance des équipements, tandis que l’État est responsable des dépenses pédagogiques au secondaire. La gestion des ENT (environnements numériques de travail) et des ressources numériques manque de clarté.
Difficultés de la filière EdTech :
- Complexité des circuits d'achat due à l'hétérogénéité des structures locales.
- Budgets fluctuants et incertains.
- Temporalité administrative en décalage avec le besoin de réactivité des EdTech.
- Accès limité aux enseignants pour tester les outils.
- Recours systématique à l’expérimentation, souvent non rémunérée.
Problèmes rencontrés par les collectivités et académies :
- Absence de cadre juridique pour des partenariats à long terme.
- Complexité des processus de marché public.
- Manque de moyens financiers et de visibilité sur les programmes de financement.
- Décalage entre les offres EdTech et les besoins pédagogiques.
- Faible visibilité sur l’étendue de l’offre EdTech disponible.
Problèmes de collaboration public-privé : La collaboration reste difficile et manque de focus sur l’usage réel. Le modèle d’affaires B2G (Business to Government) est majoritaire (63% des EdTech), mais il est difficile pour ces entreprises d'atteindre directement leur cible (élèves et enseignants) sans convaincre les collectivités d’acheter leurs produits.
Banque des Territoires - Rapport
Rôle de la DNE et objectifs de l’État : La Direction du Numérique pour l’Éducation (DNE), créée en 2014, est chargée de la stratégie numérique éducative en France. Elle vise à développer une offre numérique inclusive et pérenne, soutenue par la filière EdTech, pour transformer le système éducatif. Les premiers budgets alloués ont permis de déployer des équipements, mais de manière inégale selon les territoires.
Expérimentation des territoires numériques éducatifs (TNE) : L'initiative des TNE, lancée en 2020 lors de la crise sanitaire, vise à assurer la continuité pédagogique tout en réduisant la fracture numérique. Elle permet de tester des politiques innovantes à grande échelle pour favoriser l’usage du numérique dans l’enseignement.
Décentralisation et disparités territoriales : La politique éducative est territorialisée, les collectivités locales jouant un rôle clé en concertation avec les académies. Cette décentralisation entraîne une hétérogénéité dans les politiques numériques éducatives, bien que 85% des collectivités considèrent le numérique comme une priorité.
Facteurs de maturité numérique des collectivités : Le niveau d’implication des collectivités dépend de leur ancienneté sur le sujet, de leurs moyens financiers et de leur interprétation de la responsabilité en matière de ressources numériques. Certaines collectivités ne se sentent pas légitimes ou compétentes, ce qui complexifie leur action.
Répartition des compétences et responsabilités : La loi répartit les responsabilités entre collectivités et académie, mais cette répartition reste floue au primaire. Les collectivités doivent assurer l’acquisition et la maintenance des équipements, tandis que l’État est responsable des dépenses pédagogiques au secondaire. La gestion des ENT (environnements numériques de travail) et des ressources numériques manque de clarté.
Difficultés de la filière EdTech :
- Complexité des circuits d'achat due à l'hétérogénéité des structures locales.
- Budgets fluctuants et incertains.
- Temporalité administrative en décalage avec le besoin de réactivité des EdTech.
- Accès limité aux enseignants pour tester les outils.
- Recours systématique à l’expérimentation, souvent non rémunérée.
Problèmes rencontrés par les collectivités et académies :
- Absence de cadre juridique pour des partenariats à long terme.
- Complexité des processus de marché public.
- Manque de moyens financiers et de visibilité sur les programmes de financement.
- Décalage entre les offres EdTech et les besoins pédagogiques.
- Faible visibilité sur l’étendue de l’offre EdTech disponible.
Problèmes de collaboration public-privé : La collaboration reste difficile et manque de focus sur l’usage réel. Le modèle d’affaires B2G (Business to Government) est majoritaire (63% des EdTech), mais il est difficile pour ces entreprises d'atteindre directement leur cible (élèves et enseignants) sans convaincre les collectivités d’acheter leurs produits.
Banque des Territoires - Rapport
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