
Alors que les collectivités ont pu reconstituer leurs marges de manœuvre financières depuis deux ans au prix d’efforts conséquents entrepris sur leur gestion, mais également en raison de recettes conjoncturelles (notamment des droits de mutation à titre onéreux), elles se retrouvent pour la première fois contraintes "normativement" dans l’évolution de leurs dépenses de fonctionnement.
Respect de la norme et confirmation de la reconstitution des marges de manœuvre financières des collectivités
En 2018, les collectivités locales devraient parvenir à respecter l’objectif d’évolution des dépenses de fonctionnement inscrit dans la loi de programmation des finances publiques 2018-2022, et ce principalement en raison de la décélération de leur premier poste de dépenses, les frais de personnel (66,2 milliards d’euros). Ces derniers enregistreraient une évolution limitée à hauteur de 0,8 %, contre 2,0 % l’an dernier.
Compte tenu de ce net ralentissement des dépenses de fonctionnement (+ 0,9 %, après 1,4 %) et d’une évolution encore dynamique des recettes de fonctionnement (+ 1,6 %), en lien avec des recettes fiscales bien orientées et l’arrêt de la baisse des dotations, l’épargne brute de l’ensemble des collectivités locales (recettes moins dépenses de fonctionnement) progresserait de 4,9 % en 2018. Elle atteindrait 43,6 milliards d’euros, confirmant ainsi la reconstitution des marges de manœuvre financière des exercices précédents.
Reprise confirmée de l’investissement local
Ce résultat d’ensemble permettrait d’accompagner la reprise de l’investissement amorcée en 2017. Les dépenses d’investissement des collectivités locales atteindraient 52,7 milliards d’euros en 2018, soit une augmentation de 6,1 %, après + 5,0 %. Les montants d’investissement demeurent cependant bas en comparaison de ceux observés au même moment du mandat précédent. Pour l’an prochain, plusieurs éléments pourraient entraîner un certain attentisme (incertitude sur les ressources notamment), alors même que subsisteront pour les décideurs locaux la volonté de maintenir des services publics de qualité et la nécessité d'entretien du patrimoine.
Faible recours à l’endettement
Les dépenses d’investissement resteraient, au global, autofinancées. Les emprunts se stabiliseraient autour de 17 milliards d’euros, tandis que les remboursements enregistreraient une progression limitée.
En conséquence, l’encours de dette ne progresserait que de 0,4 %, atteignant 183,1 milliards d’euros fin 2018. Le résultat de l’exercice serait à nouveau excédentaire, les collectivités locales abonderaient ainsi leur trésorerie.
La Banque Postale - 2018-05-15
Respect de la norme et confirmation de la reconstitution des marges de manœuvre financières des collectivités
En 2018, les collectivités locales devraient parvenir à respecter l’objectif d’évolution des dépenses de fonctionnement inscrit dans la loi de programmation des finances publiques 2018-2022, et ce principalement en raison de la décélération de leur premier poste de dépenses, les frais de personnel (66,2 milliards d’euros). Ces derniers enregistreraient une évolution limitée à hauteur de 0,8 %, contre 2,0 % l’an dernier.
Compte tenu de ce net ralentissement des dépenses de fonctionnement (+ 0,9 %, après 1,4 %) et d’une évolution encore dynamique des recettes de fonctionnement (+ 1,6 %), en lien avec des recettes fiscales bien orientées et l’arrêt de la baisse des dotations, l’épargne brute de l’ensemble des collectivités locales (recettes moins dépenses de fonctionnement) progresserait de 4,9 % en 2018. Elle atteindrait 43,6 milliards d’euros, confirmant ainsi la reconstitution des marges de manœuvre financière des exercices précédents.
Reprise confirmée de l’investissement local
Ce résultat d’ensemble permettrait d’accompagner la reprise de l’investissement amorcée en 2017. Les dépenses d’investissement des collectivités locales atteindraient 52,7 milliards d’euros en 2018, soit une augmentation de 6,1 %, après + 5,0 %. Les montants d’investissement demeurent cependant bas en comparaison de ceux observés au même moment du mandat précédent. Pour l’an prochain, plusieurs éléments pourraient entraîner un certain attentisme (incertitude sur les ressources notamment), alors même que subsisteront pour les décideurs locaux la volonté de maintenir des services publics de qualité et la nécessité d'entretien du patrimoine.
Faible recours à l’endettement
Les dépenses d’investissement resteraient, au global, autofinancées. Les emprunts se stabiliseraient autour de 17 milliards d’euros, tandis que les remboursements enregistreraient une progression limitée.
En conséquence, l’encours de dette ne progresserait que de 0,4 %, atteignant 183,1 milliards d’euros fin 2018. Le résultat de l’exercice serait à nouveau excédentaire, les collectivités locales abonderaient ainsi leur trésorerie.
La Banque Postale - 2018-05-15
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