La dépense par élève ou étudiant s’élève à 8 440 euros en 2015, en hausse de 15 euros par rapport à 2014 et 430 euros par rapport à 2006 (en prix constants). L’évolution de la dépense par élève ou étudiant dépend du niveau d’enseignement, et est fonction de celle des effectifs et de la DIE. Elle croît dans le premier degré de 8,6 % sur la période 2006-2015, pour atteindre 6 190 euros en 2015 ; elle poursuit le redressement amorcé en 2012 et 2013 dans le second degré, en s’élevant à 8 510 euros au collège et 11 070 euros au lycée. Dans l’enseignement supérieur, la dépense moyenne par étudiant passe de 11 830 euros en 2014 à 11 680 euros en 2015.
L’État reste le premier financeur de l’éducation. Près des trois quarts de la dépense d’éducation de l’État sont consacrés à la rémunération des personnels, charges comprises (62,2 milliards d’euros) : 63,2 % pour le personnel enseignant et 10,1 % pour le personnel non enseignant.
Les collectivités territoriales, deuxième financeur de la DIE avec 34,8 Md€, prennent en charge, pour les premier et second degrés, les dépenses des personnels techniques et de service ainsi que la quasi-totalité des dépenses de fonctionnement et d’investissement, et gèrent la restauration, l’hébergement et le transport scolaire. Depuis 2006, leur contribution a augmenté de 3 points (passant de 20,7 % en 2006 à 23,5 % en 2015), en liaison avec la baisse de la part de l’État…
Ministère de l'Education Nationale - Note d'information n° 32 - 2016-11-28
L’État reste le premier financeur de l’éducation. Près des trois quarts de la dépense d’éducation de l’État sont consacrés à la rémunération des personnels, charges comprises (62,2 milliards d’euros) : 63,2 % pour le personnel enseignant et 10,1 % pour le personnel non enseignant.
Les collectivités territoriales, deuxième financeur de la DIE avec 34,8 Md€, prennent en charge, pour les premier et second degrés, les dépenses des personnels techniques et de service ainsi que la quasi-totalité des dépenses de fonctionnement et d’investissement, et gèrent la restauration, l’hébergement et le transport scolaire. Depuis 2006, leur contribution a augmenté de 3 points (passant de 20,7 % en 2006 à 23,5 % en 2015), en liaison avec la baisse de la part de l’État…
Ministère de l'Education Nationale - Note d'information n° 32 - 2016-11-28
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