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Une personne en recherche d’emploi sur 10 inscrites en formation professionnelle en 2019 l’a abandonnée avant son terme.
Les jeunes, en particulier ceux peu diplômés, interrompent plus fréquemment une formation entamée : c’est le cas de 15 % des moins de 26 ans dont le niveau de diplôme est inférieur au baccalauréat.
Des abandons dus surtout à des contraintes personnelles ou à un retour à l’emploi
Suivant l’enquête Post-Formation, 8 % des personnes en recherche d’emploi qui étaient en formation en 2019 ne l’achèvent pas. Les motifs personnels, tels que les contraintes familiales et les problèmes de santé, sont le plus fréquemment à l’origine de ces abandons (24 %). 22 % des personnes évoquent un retour à l’emploi et 19 % indiquent que la formation ne leur convient pas.
Moins d’abandon en cas de parcours de formation et de bonne information sur le stage
Interpréter les différences de taux d’abandon selon les caractéristiques individuelles des stagiaires est complexe car multi-factoriel. Il est toutefois possible de modéliser les effets des différentes caractéristiques, pour ensuite estimer leur impact spécifique.
À caractéristiques individuelles équivalentes, être soi-même à l’initiative du stage est le signe d’une plus grande motivation. À l’inverse, lorsque la formation est conseillée par une mission locale, la probabilité d’abandonner est plus élevée (de 1,5 point).
Les objectifs attendus par le stagiaire sur la formation ont également un impact sur le taux d’abandon, y compris à caractéristiques individuelles données.
Lorsque le stage s’inscrit dans le cadre d’un parcours de formation, la probabilité d’abandon est moindre (-1,1 point).
Suivre la formation à distance, configuration qui concerne 8 % environ des stagiaires avant la crise sanitaire, conduit aussi à un taux d’abandon plus bas,
Enfin, le sentiment d’être bien informé sur le contenu de la formation semble diminuer la probabilité d’abandon (-8 points par rapport à ceux qui déclarent n’être pas bien informés).
DARES >> Etude complète
Les jeunes, en particulier ceux peu diplômés, interrompent plus fréquemment une formation entamée : c’est le cas de 15 % des moins de 26 ans dont le niveau de diplôme est inférieur au baccalauréat.
Des abandons dus surtout à des contraintes personnelles ou à un retour à l’emploi
Suivant l’enquête Post-Formation, 8 % des personnes en recherche d’emploi qui étaient en formation en 2019 ne l’achèvent pas. Les motifs personnels, tels que les contraintes familiales et les problèmes de santé, sont le plus fréquemment à l’origine de ces abandons (24 %). 22 % des personnes évoquent un retour à l’emploi et 19 % indiquent que la formation ne leur convient pas.
Moins d’abandon en cas de parcours de formation et de bonne information sur le stage
Interpréter les différences de taux d’abandon selon les caractéristiques individuelles des stagiaires est complexe car multi-factoriel. Il est toutefois possible de modéliser les effets des différentes caractéristiques, pour ensuite estimer leur impact spécifique.
À caractéristiques individuelles équivalentes, être soi-même à l’initiative du stage est le signe d’une plus grande motivation. À l’inverse, lorsque la formation est conseillée par une mission locale, la probabilité d’abandonner est plus élevée (de 1,5 point).
Les objectifs attendus par le stagiaire sur la formation ont également un impact sur le taux d’abandon, y compris à caractéristiques individuelles données.
Lorsque le stage s’inscrit dans le cadre d’un parcours de formation, la probabilité d’abandon est moindre (-1,1 point).
Suivre la formation à distance, configuration qui concerne 8 % environ des stagiaires avant la crise sanitaire, conduit aussi à un taux d’abandon plus bas,
Enfin, le sentiment d’être bien informé sur le contenu de la formation semble diminuer la probabilité d’abandon (-8 points par rapport à ceux qui déclarent n’être pas bien informés).
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