
Cette note vient éclairer opportunément les enjeux du plan France relance mais aussi les réflexions européennes. Brossant un panorama très complet du flux d’investissements publics au cours des dernières décennies, l’OFCE s’intéresse aussi à la valeur patrimoniale des actifs publics (bâtiments, réseaux, terrains, équipements collectifs…).
L’Institut met en rapport les flux d’investissement avec les stocks de biens détenus par les acteurs publics afin de mesurer leur appréciation ou dépréciation.
Comme tout capital, le patrimoine peut être enrichi ou déprécié en fonction de son accroissement en volume mais aussi de son entretien et renouvellement (ex. remplacement d’une piscine par un nouvel équipement). L’OFCE met en évidence les années hautes de l’investissement public, porté en majorité par les autorités locales (70%), au courant des années 1980 avant tassement au milieu des années 1990 (post guerre du Golfe et crise des finances locales) puis reprise dans les années 2000 et enfin nouvel effondrement au milieu des années 2010 (baisses des dotations de la période 2013-2017).
Dans différents types d’actifs (bâtiments non résidentiels, logements, ouvrages de génie civil…), l’OFCE s’efforce de mesure l’investissement "net", une fois intégrée la dépréciation normale du capital. On s’aperçoit à la lecture des graphiques proposés que les niveaux d’investissement public ont décru par paliers successifs en termes de pourcentage du PIB (c’est moins le cas en valeur absolue ou en euros courants) et sont parvenus à un niveau à peine suffisant en 2015-2017 pour le simple entretien courant des actifs publics.
La note confirme le poids majeur des collectivités locales et de leurs opérateurs. Elles pèsent 71% de la valeur des actifs, et compte de leur faible niveau d’endettement, ont une valeur nette (actifs - passif) qui équivaut à 62% du PIB en 2019. Même si l’on neutralise l’effet de valeur lié à la valorisation des terrains détenus par les collectivités (effet-prix), on constate une appréciation du capital détenu par les autorités locales…
ADCF - Note complète
L’Institut met en rapport les flux d’investissement avec les stocks de biens détenus par les acteurs publics afin de mesurer leur appréciation ou dépréciation.
Comme tout capital, le patrimoine peut être enrichi ou déprécié en fonction de son accroissement en volume mais aussi de son entretien et renouvellement (ex. remplacement d’une piscine par un nouvel équipement). L’OFCE met en évidence les années hautes de l’investissement public, porté en majorité par les autorités locales (70%), au courant des années 1980 avant tassement au milieu des années 1990 (post guerre du Golfe et crise des finances locales) puis reprise dans les années 2000 et enfin nouvel effondrement au milieu des années 2010 (baisses des dotations de la période 2013-2017).
Dans différents types d’actifs (bâtiments non résidentiels, logements, ouvrages de génie civil…), l’OFCE s’efforce de mesure l’investissement "net", une fois intégrée la dépréciation normale du capital. On s’aperçoit à la lecture des graphiques proposés que les niveaux d’investissement public ont décru par paliers successifs en termes de pourcentage du PIB (c’est moins le cas en valeur absolue ou en euros courants) et sont parvenus à un niveau à peine suffisant en 2015-2017 pour le simple entretien courant des actifs publics.
La note confirme le poids majeur des collectivités locales et de leurs opérateurs. Elles pèsent 71% de la valeur des actifs, et compte de leur faible niveau d’endettement, ont une valeur nette (actifs - passif) qui équivaut à 62% du PIB en 2019. Même si l’on neutralise l’effet de valeur lié à la valorisation des terrains détenus par les collectivités (effet-prix), on constate une appréciation du capital détenu par les autorités locales…
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