
Plusieurs études ont mesuré les effets respectifs sur l’insertion dans l’emploi du passage par l’apprentissage ou par le lycée professionnel. Cet article étudie ces effets à l’aune de leur coût pour les finances publiques après la scolarité. Les trajectoires professionnelles des jeunes sortants de CAP/BEP sont mesurées au cours des trois et des cinq années après la fin de leur scolarité par l’enquête Génération 2010 du Céreq.
L’examen de ces trajectoires professionnelles permet d’abord de comparer finement l’insertion professionnelle des jeunes sortant d’apprentissage ou de lycée professionnel. Elle examine l’insertion pour le plus bas niveau de diplôme et à différents horizons temporels. Elle permet ensuite de construire un indicateur synthétique qui impute à chaque jeune, selon sa situation professionnelle, des dépenses ou des recettes pour les finances publiques en croisant plusieurs sources de données provenant de Pôle emploi, des Missions locales et de la Dares.
Afin de comparer l’insertion des apprentis et lycéens professionnels et les conséquences pour les finances publiques en tenant compte de leurs caractéristiques et de traiter les éventuels biais de sélection dans l’accès aux deux voies de formation, l’étude s’appuie sur un modèle de matching avec score de propension. Les résultats font état d’une meilleure insertion professionnelle des apprentis relativement aux sortants de voie scolaire professionnelle, tandis que les différences de salaires ne sont pas significatives, même si le gain financier est relativement plus élevé pour l’apprentissage, au niveau de diplôme considéré (CAP/BEP)
DARES - Document complet - 2020-09-22
L’examen de ces trajectoires professionnelles permet d’abord de comparer finement l’insertion professionnelle des jeunes sortant d’apprentissage ou de lycée professionnel. Elle examine l’insertion pour le plus bas niveau de diplôme et à différents horizons temporels. Elle permet ensuite de construire un indicateur synthétique qui impute à chaque jeune, selon sa situation professionnelle, des dépenses ou des recettes pour les finances publiques en croisant plusieurs sources de données provenant de Pôle emploi, des Missions locales et de la Dares.
Afin de comparer l’insertion des apprentis et lycéens professionnels et les conséquences pour les finances publiques en tenant compte de leurs caractéristiques et de traiter les éventuels biais de sélection dans l’accès aux deux voies de formation, l’étude s’appuie sur un modèle de matching avec score de propension. Les résultats font état d’une meilleure insertion professionnelle des apprentis relativement aux sortants de voie scolaire professionnelle, tandis que les différences de salaires ne sont pas significatives, même si le gain financier est relativement plus élevé pour l’apprentissage, au niveau de diplôme considéré (CAP/BEP)
DARES - Document complet - 2020-09-22
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