
Le gouvernement a validé le principe de l’indemnisation des rançons payées lors de cyberattaques. La mesure va figurer dans le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI). Au Sénat, un rapport parlementaire préconisait d’interdire l’assurabilité des rançons au niveau européen.
« C’est une sorte de pousse au crime. On ne peut pas évacuer cet aspect. Mais le ministre (Bruno Le Maire) semble avoir tranché », constate le sénateur Sébastien Meurant (Ex LR passé chez Reconquête) co-auteur, l’année dernière, d’un rapport intitulé : « La cybersécurité des entreprises - Prévenir et guérir : quels remèdes contre les cyber virus ? »
Effectivement, dans un communiqué publié mercredi 7 septembre, la direction générale du Trésor, donne son feu vert à l’assurabilité des cyber-rançons (ransomware), sous condition d’un dépôt de plainte dans les 48 heures. Cette disposition est intégrée au projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI), présentée hier en Conseil des ministres. « Le risque cyber est encore relativement peu assuré, et ne représente que près de 3 % des cotisations en assurance dommage des professionnels », relève Bercy.
Si jusqu’à présent, ce type d’assurance n’était pas interdit en France, mais des interrogations demeureraient sur la couverture de ces offres, tant le risque cyber est difficilement appréciable et est propre à chaque entreprise. « Du côté des assureurs, on doit monter en compétence sur la connaissance technique du risque », reconnaissait l’année dernière, lors d’une table ronde organisée par la délégation sénatoriale aux entreprises, Christophe Delcamp, directeur adjoint au Pôle assurances de dommages et responsabilité de la Fédération française de l’assurance (FFA)….
Public Sénat >> Article complet
« C’est une sorte de pousse au crime. On ne peut pas évacuer cet aspect. Mais le ministre (Bruno Le Maire) semble avoir tranché », constate le sénateur Sébastien Meurant (Ex LR passé chez Reconquête) co-auteur, l’année dernière, d’un rapport intitulé : « La cybersécurité des entreprises - Prévenir et guérir : quels remèdes contre les cyber virus ? »
Effectivement, dans un communiqué publié mercredi 7 septembre, la direction générale du Trésor, donne son feu vert à l’assurabilité des cyber-rançons (ransomware), sous condition d’un dépôt de plainte dans les 48 heures. Cette disposition est intégrée au projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI), présentée hier en Conseil des ministres. « Le risque cyber est encore relativement peu assuré, et ne représente que près de 3 % des cotisations en assurance dommage des professionnels », relève Bercy.
Si jusqu’à présent, ce type d’assurance n’était pas interdit en France, mais des interrogations demeureraient sur la couverture de ces offres, tant le risque cyber est difficilement appréciable et est propre à chaque entreprise. « Du côté des assureurs, on doit monter en compétence sur la connaissance technique du risque », reconnaissait l’année dernière, lors d’une table ronde organisée par la délégation sénatoriale aux entreprises, Christophe Delcamp, directeur adjoint au Pôle assurances de dommages et responsabilité de la Fédération française de l’assurance (FFA)….
Public Sénat >> Article complet
Dans la même rubrique
-
Actu - Nouvelles technologies de l’information : l’accès se généralise, l’usage plafonne
-
Actu - Fermeture du Cuivre : les réponses à toutes vos questions !
-
RM - Prise en charge des travaux de raccordement à la fibre pour les habitations isolées en zone rurale
-
Doc - Compromission de données chez un sous-traitant : quels sont les risques des accès non sécurisés ?
-
Actu - Vol d'identifiants : la nouvelle priorité des cyberattaquants