
Les parlementaires n’en ont pas fini avec le budget. Après l’adoption du projet de loi de finances (PLF) 2025 par le Sénat jeudi, un texte marqué par de nombreuses coupes budgétaires nouvelles , tous les regards sont maintenant tournés vers la commission mixte paritaire (CMP). C’est dans ce conclave parlementaire, où sept députés et sept sénateurs vont tenter de trouver un texte commun, que beaucoup va se jouer (lire ici pour plus de détails sur la CMP ).
La CMP sur le budget est d’ordinaire moins sensible. Elle se conclut généralement par un désaccord et les députés ont à la fin le dernier mot. Cette année, entre la majorité relative et le risque de censure, la CMP prend une importance cruciale et jamais vue, en réalité.
Les discussions avec les socialistes vont de nouveau être clefs. Le PS a négocié, avant la déclaration de politique générale, un accord de non-censure avec le gouvernement. Mais après les 6,3 milliards d’euros d’économies supplémentaires votées au Sénat, ce coup de rabot quasi généralisé passe très mal à gauche. Sans compter sur le vote de la droite sénatoriale contre la non-suppression de 4.000 postes de professeurs, que les socialistes vivent comme une provocation. Le sujet était pourtant dans l’accord conclu avec François Bayrou.
Au sommaire
« On a envoyé l’artillerie lourde », lance Patrick Kanner
« Tout dépend de la négociation qui va avoir lieu dans les prochains jours » pour Alexandre Ouizille (PS)
« Demain, on va voir les ministres »
« Se mettre d’accord au sein du socle commun ne sera pas très compliqué »
« Il y a des mesures irresponsables. Maintenir le nombre d’enseignants, c’est l’enjeu financier pour l’avenir », alerte Christine Lavarde (LR)
« On se prépare à une épreuve qui risque d’être aussi physique que la CMP sur l’immigration »
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La CMP sur le budget est d’ordinaire moins sensible. Elle se conclut généralement par un désaccord et les députés ont à la fin le dernier mot. Cette année, entre la majorité relative et le risque de censure, la CMP prend une importance cruciale et jamais vue, en réalité.
Les discussions avec les socialistes vont de nouveau être clefs. Le PS a négocié, avant la déclaration de politique générale, un accord de non-censure avec le gouvernement. Mais après les 6,3 milliards d’euros d’économies supplémentaires votées au Sénat, ce coup de rabot quasi généralisé passe très mal à gauche. Sans compter sur le vote de la droite sénatoriale contre la non-suppression de 4.000 postes de professeurs, que les socialistes vivent comme une provocation. Le sujet était pourtant dans l’accord conclu avec François Bayrou.
Au sommaire
« On a envoyé l’artillerie lourde », lance Patrick Kanner
« Tout dépend de la négociation qui va avoir lieu dans les prochains jours » pour Alexandre Ouizille (PS)
« Demain, on va voir les ministres »
« Se mettre d’accord au sein du socle commun ne sera pas très compliqué »
« Il y a des mesures irresponsables. Maintenir le nombre d’enseignants, c’est l’enjeu financier pour l’avenir », alerte Christine Lavarde (LR)
« On se prépare à une épreuve qui risque d’être aussi physique que la CMP sur l’immigration »
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