
La montagne se caractérise par un réchauffement climatique plus rapide et plus marqué qu’ailleurs. Cette évolution fait peser des doutes sur l’avenir des activités développées jusqu’à présent. Dans ce contexte, les députées Laurence Gayte et Marie-Noëlle Battistel ont rendu un rapport d’information sur le tourisme de montagne et les enjeux du changement climatique afin de présenter un état des lieux et de proposer, via 23 propositions, des perspectives.
- La pérennité des modèles touristiques essentiellement fondés sur le ski ne peut donc être appréciée que localement (proposition n° 1).
- De plus, si la diversification et la désaisonnalisation de l’offre semblent être « des solutions opportunes », elles doivent être adaptées au cas par cas, selon les caractéristiques propres à chaque territoire (proposition n° 6 ).
- La gestion de la fréquentation est un autre enjeu majeur (proposition n° 11).
- La surfréquentation peut avoir des « conséquences négatives sur l’environnement et sur les habitants », voire sur l’expérience touristique elle-même. Les rapporteures insistent sur la nécessité de mettre en place des outils de quantification et de gestion des flux (proposition n° 12). Cette gestion doit surtout être incitative, notamment en communiquant sur des zones géographiques suffisamment larges et non sur les sites les plus emblématiques.
- Sur les risques de conflits d’usage, les rapporteures avancent que les incidents résultent bien souvent « d’un manque de connaissance des bons comportements à adopter ». Elles estiment que les médiateurs constituent une solution intéressante car ils permettent de « sensibiliser les publics au cœur des territoires, sans contraindre » (propositions n° 13 et 14).
- Les députées rappellent que l’éducation à la montagne se fait aussi dès le plus jeune âge et estiment qu’il est nécessaire de soutenir le tourisme social afin de « permettre l’accès de tous les enfants à la montagne ». Les classes de découverte et autres accueils collectifs de mineurs doivent être soutenus, et les séjours éducatifs à la montagne relancés, alors que « les complexités administratives sont parfois source de blocage » (propositions 15, 16 et 17).
- Les rapporteures font un premier bilan positif du plan Avenir Montagnes et souhaitent que celui-ci puisse être « pérennisé et son volet ingénierie, particulièrement opérationnel, renforcé ». Dans le même sens, Jeanine Dubié a salué les qualités du dispositif qui considère « la singularité de chaque massif, ses enjeux propres et sa dynamique de développement ». Laurence Gayte et Marie-Noëlle Battistel ont également souligné la nécessité de maintenir une approche au cas par cas s’agissant des politiques touristiques de montagne avec une attention renforcée sur le sujet de l’emploi et des compétences, notamment en ce qui concerne le statut des pluriactifs (propositions n° 15, 18, 19, 20 et 22).
- En conclusion, les rapporteures rappellent la nécessité d’un dialogue continu sur les enjeux touristiques en montagne. Tous les leviers de concertation, institutionnels ou plus novateurs, doivent être mobilisés (proposition n° 23).
- Enfin, l’ANEM se félicite que le thermalisme, et plus globalement le bien-être, soient considérés comme une véritable opportunité pour les territoires de montagne (proposition n° 7).
- De même, l’Association affirme, aux côtés des rapporteures, que de nombreux efforts restent à accomplir s’agissant de la desserte ferroviaire et qu’il est indispensable que les trains de nuit soient rénovés et améliorés (proposition n° 9).
ANEM >> Synthèse complète
Assemblée Nationale >> Le rapport d'information
La vidéo de la présentation du rapport en commission
- La pérennité des modèles touristiques essentiellement fondés sur le ski ne peut donc être appréciée que localement (proposition n° 1).
- De plus, si la diversification et la désaisonnalisation de l’offre semblent être « des solutions opportunes », elles doivent être adaptées au cas par cas, selon les caractéristiques propres à chaque territoire (proposition n° 6 ).
- La gestion de la fréquentation est un autre enjeu majeur (proposition n° 11).
- La surfréquentation peut avoir des « conséquences négatives sur l’environnement et sur les habitants », voire sur l’expérience touristique elle-même. Les rapporteures insistent sur la nécessité de mettre en place des outils de quantification et de gestion des flux (proposition n° 12). Cette gestion doit surtout être incitative, notamment en communiquant sur des zones géographiques suffisamment larges et non sur les sites les plus emblématiques.
- Sur les risques de conflits d’usage, les rapporteures avancent que les incidents résultent bien souvent « d’un manque de connaissance des bons comportements à adopter ». Elles estiment que les médiateurs constituent une solution intéressante car ils permettent de « sensibiliser les publics au cœur des territoires, sans contraindre » (propositions n° 13 et 14).
- Les députées rappellent que l’éducation à la montagne se fait aussi dès le plus jeune âge et estiment qu’il est nécessaire de soutenir le tourisme social afin de « permettre l’accès de tous les enfants à la montagne ». Les classes de découverte et autres accueils collectifs de mineurs doivent être soutenus, et les séjours éducatifs à la montagne relancés, alors que « les complexités administratives sont parfois source de blocage » (propositions 15, 16 et 17).
- Les rapporteures font un premier bilan positif du plan Avenir Montagnes et souhaitent que celui-ci puisse être « pérennisé et son volet ingénierie, particulièrement opérationnel, renforcé ». Dans le même sens, Jeanine Dubié a salué les qualités du dispositif qui considère « la singularité de chaque massif, ses enjeux propres et sa dynamique de développement ». Laurence Gayte et Marie-Noëlle Battistel ont également souligné la nécessité de maintenir une approche au cas par cas s’agissant des politiques touristiques de montagne avec une attention renforcée sur le sujet de l’emploi et des compétences, notamment en ce qui concerne le statut des pluriactifs (propositions n° 15, 18, 19, 20 et 22).
- En conclusion, les rapporteures rappellent la nécessité d’un dialogue continu sur les enjeux touristiques en montagne. Tous les leviers de concertation, institutionnels ou plus novateurs, doivent être mobilisés (proposition n° 23).
- Enfin, l’ANEM se félicite que le thermalisme, et plus globalement le bien-être, soient considérés comme une véritable opportunité pour les territoires de montagne (proposition n° 7).
- De même, l’Association affirme, aux côtés des rapporteures, que de nombreux efforts restent à accomplir s’agissant de la desserte ferroviaire et qu’il est indispensable que les trains de nuit soient rénovés et améliorés (proposition n° 9).
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