
Dans le cadre du programme national de biosurveillance, Santé Publique France vient de publier un nouveau volet de son étude Esteban (Étude de Santé sur l'Environnement, la Biosurveillance, l'Activité physique et la Nutrition), qui mesure les niveaux d’exposition à cinq familles de pesticides ainsi qu’à d’autres substances ayant un impact présumé et/ou observé sur la santé.
Cette étude nationale met en avant plusieurs constats préoccupants, notamment le fait que certaines expositions à des substances aujourd’hui interdites affectent toujours une part non négligeable de la population. Ces résultats ont été présentés par Sébastien Denys, Directeur santé environnement travail de Santé Publique France.
La mission d’information sénatoriale "Protéger et accompagner les individus en construisant la sécurité sociale écologique du XXIe siècle" y voit la preuve de la pertinence de ses travaux et de sa démarche. En cherchant à comprendre et quantifier l’impact croissant des facteurs environnementaux et du changement climatique sur la santé humaine, les travaux de la mission d’information s’attachent à esquisser les évolutions de la Sécurité Sociale rendues nécessaires par les évolutions climatiques et environnementales pour garantir l’universalité, la résilience et la pérennité du modèle français de protection sociale.
Au vu de cette étude, la rapportrice Mélanie Vogel estime "essentiel d’évaluer les implications pour la santé publique de l’émergence des nouveaux risques environnementaux, qu’ils soient imputables à la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes, aux substances chimiques présents dans l’environnement et notre alimentation ou à l’exposition à la pollution atmosphérique, responsable de 40 000 décès par an en France".
Pour le président Guillaume Chevrollier, "nos travaux s’attacheront à établir un bilan de la prise en compte de la santé environnementale par nos politiques publiques et proposer des pistes pour préfigurer la manière dont la solidarité nationale peut faire face à ces nouveaux risques, sans pénaliser notre économie".
Sénat >> Communiqué complet
Cette étude nationale met en avant plusieurs constats préoccupants, notamment le fait que certaines expositions à des substances aujourd’hui interdites affectent toujours une part non négligeable de la population. Ces résultats ont été présentés par Sébastien Denys, Directeur santé environnement travail de Santé Publique France.
La mission d’information sénatoriale "Protéger et accompagner les individus en construisant la sécurité sociale écologique du XXIe siècle" y voit la preuve de la pertinence de ses travaux et de sa démarche. En cherchant à comprendre et quantifier l’impact croissant des facteurs environnementaux et du changement climatique sur la santé humaine, les travaux de la mission d’information s’attachent à esquisser les évolutions de la Sécurité Sociale rendues nécessaires par les évolutions climatiques et environnementales pour garantir l’universalité, la résilience et la pérennité du modèle français de protection sociale.
Au vu de cette étude, la rapportrice Mélanie Vogel estime "essentiel d’évaluer les implications pour la santé publique de l’émergence des nouveaux risques environnementaux, qu’ils soient imputables à la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes, aux substances chimiques présents dans l’environnement et notre alimentation ou à l’exposition à la pollution atmosphérique, responsable de 40 000 décès par an en France".
Pour le président Guillaume Chevrollier, "nos travaux s’attacheront à établir un bilan de la prise en compte de la santé environnementale par nos politiques publiques et proposer des pistes pour préfigurer la manière dont la solidarité nationale peut faire face à ces nouveaux risques, sans pénaliser notre économie".
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