
Alors que le transport (de voyageurs et de fret) est le secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre (31 %), le transport de marchandises demeure l’angle mort des politiques de mobilité. Pourtant, il est un levier stratégique de décarbonation.
Tel est le constat formulé par Rémy Pointereau et Nicole Bonnefoy, rapporteurs de la mission d’information relative au transport de marchandises face aux impératifs environnementaux, qui ont présenté à la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable les conclusions de leur rapport, après 5 mois de travail, 35 organisations entendues.
Conscients du fait que la transition du transport de marchandises n’appelle pas une réponse unique mais doit s’appuyer sur plusieurs leviers, les rapporteurs formulent 40 recommandations structurées en 4 axes :
1) Massifier le transport de marchandises, pour tirer le meilleur parti de chaque mode de transport sans les opposer ;
2) Réduire les nuisances liées au transport routier de marchandises en renforçant l’information des acteurs locaux et en les dotant d’outils nouveaux ;
3) Surmonter les divergences et les incertitudes relatives à la décarbonation du transport routier de marchandises, étant entendu que, même en cas de doublement des parts modales des modes massifiés, le mode routier est la pierre angulaire de toute politique de décarbonation du transport de marchandises ;
4) Réinventer le transport urbain de marchandises et sensibiliser les consommateurs du e-commerce à l’impact environnemental de leur livraison.
Le rapport a été adopté à l’unanimité par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.
L’examen très prochain du projet de loi «Climat et résilience» sera l’occasion de traduire par voie d’amendements certaines des 40 recommandations.
Sénat - Rapport - 2021-05-21
Tel est le constat formulé par Rémy Pointereau et Nicole Bonnefoy, rapporteurs de la mission d’information relative au transport de marchandises face aux impératifs environnementaux, qui ont présenté à la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable les conclusions de leur rapport, après 5 mois de travail, 35 organisations entendues.
Conscients du fait que la transition du transport de marchandises n’appelle pas une réponse unique mais doit s’appuyer sur plusieurs leviers, les rapporteurs formulent 40 recommandations structurées en 4 axes :
1) Massifier le transport de marchandises, pour tirer le meilleur parti de chaque mode de transport sans les opposer ;
2) Réduire les nuisances liées au transport routier de marchandises en renforçant l’information des acteurs locaux et en les dotant d’outils nouveaux ;
3) Surmonter les divergences et les incertitudes relatives à la décarbonation du transport routier de marchandises, étant entendu que, même en cas de doublement des parts modales des modes massifiés, le mode routier est la pierre angulaire de toute politique de décarbonation du transport de marchandises ;
4) Réinventer le transport urbain de marchandises et sensibiliser les consommateurs du e-commerce à l’impact environnemental de leur livraison.
Le rapport a été adopté à l’unanimité par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.
L’examen très prochain du projet de loi «Climat et résilience» sera l’occasion de traduire par voie d’amendements certaines des 40 recommandations.
Sénat - Rapport - 2021-05-21
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