Les eaux ménagères comportent une pollution microbiologique provenant du lavage des mains ou de la douche. Bien qu'elle soit moindre que celle des eaux vannes, elle nécessite également de prendre toutes les précautions pour traiter ces eaux et éviter tout contact. Les eaux ménagères sont en revanche carencées en azote et phosphore ce qui ne les rend pas aptes au traitement biologique. Il est ainsi préférable de traiter en commun toutes les eaux usées d'une habitation.
Le traitement séparé des eaux ménagères est cependant autorisé dans deux cas de figure :
- dans le cas des réhabilitations d'installations existantes conçues avec un traitement séparé des eaux vannes et des eaux ménagères pour éviter des travaux disproportionnés
- et dans le cas de l'utilisation de toilettes sèches où il n'y a pas de production d'eaux vannes.
La réglementation française donne une place importante au sol et aux végétaux dans l'épuration des eaux usées. En effet, lorsqu'elles sont traitées séparément, les eaux ménagères doivent être traitées par les mêmes dispositifs de traitement que ceux recevant toutes les eaux usées mais avec un dimensionnement adapté au flux de pollution reçu.
Parmi les dispositifs de traitement autorisés, on trouve ceux utilisant le sol en place (tranchées et lit d'épandage à faible profondeur) et les filtres plantés de roseaux agréés. L'agrément mis en place pour les dispositifs de traitement en assainissement non collectif laisse la possibilité aux fabricants d'innover et de proposer tout type de dispositif, notamment ceux utilisant la pédo-épuration ou la phytoépuration.
Par ailleurs, l'évacuation des eaux usées traitées doit ensuite se faire en priorité par infiltration dans le sol en place ou par irrigation superficielle des végétaux. Cette mesure permet de limiter tout contact avec les eaux usées traitées mais aussi de préserver la ressource en eau. Les connaissances scientifiques en France sur la caractérisation des eaux ménagères et sur les techniques de traitement séparé de ces eaux sont encore parcellaires.
Au vu des éléments précisés ci-dessus, le ministère de l'environnement souhaite approfondir ses connaissances sur la caractérisation des eaux ménagères, l'efficacité d'un traitement séparé et évaluer les besoins avant de faire évoluer les prescriptions techniques réglementaires.
Sénat - 2016-10-06 - Réponse ministérielle N° 19325
http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ151219325.html
Le traitement séparé des eaux ménagères est cependant autorisé dans deux cas de figure :
- dans le cas des réhabilitations d'installations existantes conçues avec un traitement séparé des eaux vannes et des eaux ménagères pour éviter des travaux disproportionnés
- et dans le cas de l'utilisation de toilettes sèches où il n'y a pas de production d'eaux vannes.
La réglementation française donne une place importante au sol et aux végétaux dans l'épuration des eaux usées. En effet, lorsqu'elles sont traitées séparément, les eaux ménagères doivent être traitées par les mêmes dispositifs de traitement que ceux recevant toutes les eaux usées mais avec un dimensionnement adapté au flux de pollution reçu.
Parmi les dispositifs de traitement autorisés, on trouve ceux utilisant le sol en place (tranchées et lit d'épandage à faible profondeur) et les filtres plantés de roseaux agréés. L'agrément mis en place pour les dispositifs de traitement en assainissement non collectif laisse la possibilité aux fabricants d'innover et de proposer tout type de dispositif, notamment ceux utilisant la pédo-épuration ou la phytoépuration.
Par ailleurs, l'évacuation des eaux usées traitées doit ensuite se faire en priorité par infiltration dans le sol en place ou par irrigation superficielle des végétaux. Cette mesure permet de limiter tout contact avec les eaux usées traitées mais aussi de préserver la ressource en eau. Les connaissances scientifiques en France sur la caractérisation des eaux ménagères et sur les techniques de traitement séparé de ces eaux sont encore parcellaires.
Au vu des éléments précisés ci-dessus, le ministère de l'environnement souhaite approfondir ses connaissances sur la caractérisation des eaux ménagères, l'efficacité d'un traitement séparé et évaluer les besoins avant de faire évoluer les prescriptions techniques réglementaires.
Sénat - 2016-10-06 - Réponse ministérielle N° 19325
http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ151219325.html
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