L'opération qui a consisté en l'enlèvement d'un dixième de la totalité d'un récif artificiel composé de pneus dans la baie de Golfe Juan représente une opération pilote. L'objectif était d'étudier la faisabilité d'une telle opération dans un contexte particulier, où le constat avait été fait que le récif était destructuré, et qu'il avait vraisemblablement des impacts négatifs sur le milieu. Des soupçons de relargage de contaminants étaient également formulés, et la fonction halieutique du récif non avérée.
Des suivis environnementaux ont été mis en place pour mesurer l'évolution de l'état du milieu. Les résultats seront connus en début d'année 2016. Il convient donc d'attendre ces résultats, de les analyser et de vérifier en particulier que les impacts négatifs liés à l'enlèvement du récif ne sont pas supérieurs à ceux engendrés par la situation précédente avec présence du récif. Si les résultats de cette première partie de l'opération s'avéraient satisfaisants, l'opération pourrait alors se poursuivre, avec l'enlèvement de la totalité du récif.
L'agence des aires marines protégées a d'ailleurs débuté une phase de prospection pour le retrait des 90 % restants. Si le choix du retrait total était retenu, celui-ci aurait vraisemblablement lieu entre 2016 et 2020, par phases successives.
Des premières conclusions issues de cette opération pourront être rendues à partir de 2017. Il ne s'agira pas d'en tirer une stratégie nationale d'enlèvement des récifs artificiels à base de pneus, mais d'établir une grille de lecture sur l'opportunité et le besoin d'intervenir ou non. En effet, chaque situation est différente, chaque récif est à considérer au cas par cas. Il ne semble par exemple, pas opportun d'intervenir sur un récif artificiel constitué de pneus si sa structure est stable, qu'il remplit ses fonctions, qu'il n'y a pas ou plus de relargage de contaminants. Le retrait d'un tel récif pourrait avoir des impacts négatifs importants et destabiliser le système environnant.
Par ailleurs, l'agence des aires marines protégées mène en parallèle une réflexion plus globale au niveau national sur la restauration des milieux dégradés. Les récifs artificiels, lorsqu'ils constituent un milieu dégradé (pour cause de destructuration, relargage, fonction non remplie, etc.), sont concernés par cette réflexion.
Sénat - 2015-07-28 - Réponse ministérielle N° 16867
http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150616867.html
Des suivis environnementaux ont été mis en place pour mesurer l'évolution de l'état du milieu. Les résultats seront connus en début d'année 2016. Il convient donc d'attendre ces résultats, de les analyser et de vérifier en particulier que les impacts négatifs liés à l'enlèvement du récif ne sont pas supérieurs à ceux engendrés par la situation précédente avec présence du récif. Si les résultats de cette première partie de l'opération s'avéraient satisfaisants, l'opération pourrait alors se poursuivre, avec l'enlèvement de la totalité du récif.
L'agence des aires marines protégées a d'ailleurs débuté une phase de prospection pour le retrait des 90 % restants. Si le choix du retrait total était retenu, celui-ci aurait vraisemblablement lieu entre 2016 et 2020, par phases successives.
Des premières conclusions issues de cette opération pourront être rendues à partir de 2017. Il ne s'agira pas d'en tirer une stratégie nationale d'enlèvement des récifs artificiels à base de pneus, mais d'établir une grille de lecture sur l'opportunité et le besoin d'intervenir ou non. En effet, chaque situation est différente, chaque récif est à considérer au cas par cas. Il ne semble par exemple, pas opportun d'intervenir sur un récif artificiel constitué de pneus si sa structure est stable, qu'il remplit ses fonctions, qu'il n'y a pas ou plus de relargage de contaminants. Le retrait d'un tel récif pourrait avoir des impacts négatifs importants et destabiliser le système environnant.
Par ailleurs, l'agence des aires marines protégées mène en parallèle une réflexion plus globale au niveau national sur la restauration des milieux dégradés. Les récifs artificiels, lorsqu'ils constituent un milieu dégradé (pour cause de destructuration, relargage, fonction non remplie, etc.), sont concernés par cette réflexion.
Sénat - 2015-07-28 - Réponse ministérielle N° 16867
http://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150616867.html
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