
Cette étude porte sur les 4 085 petites villes comprises entre 2 500 et 25 000 habitants qui totalisent 26,3 millions d’habitants, soit 39 % de la population française au 1er janvier 2019.
L’année 2020 est touchée par la crise sanitaire, économique et sociale. Quels sont les premiers impacts de cette crise sur les finances des petites villes et sur leur fonctionnement ? Cette étude apporte des premières réponses en présentant les résultats d’une enquête réalisée par l’APVF auprès de ses adhérents.
Les choix des exécutifs ont été possibles parce que la situation financière des petites villes est plutôt saine à fin 2019. L’étude confirme, avec une progression de l’épargne de 3,8 % en euros par habitant, la poursuite de l’amélioration de la situation financière des petites villes en 2019, qui résulte en partie d’une maîtrise de leurs dépenses de fonctionnement et d’une amélioration de leurs recettes.
Stabilisées sur la période 2013-2019, les dépenses de fonctionnement des petites villes, 1 017 euros par habitant en moyenne, n’ont progressé que de 0,3 % en 2019 tandis que leurs recettes de fonctionnement ont augmenté de 0,4 % (1 266 euros par habitant en moyenne) malgré une baisse globale de DGF (- 0,6 %).
Pour autant, ce constat d’ensemble ne saurait occulter la diversité des situations individuelles. La capacité à absorber le choc de la crise sanitaire et économique et à participer au plan de relance ne seront pas les mêmes pour toutes les petites villes. Ainsi, les communes comprises entre 10 000 et 25 000 habitants, qui ont une épargne nette et la trésorerie en 2019 très en deçà des niveaux de celles du bas de la strate, pourraient être plus durablement affectées.
La reprise de l’épargne accompagne une forte hausse de l’investissement : + 14,3 % en moyenne pour l’ensemble des petites villes en 2019. Mais des disparités fortes s’observent : une petite ville sur quatre investit moins de 192 euros par habitant, tandis qu’une sur quatre investit plus de 474 euros par habitant. Ces montants moyens restent cependant inférieurs à ceux constatés à la fin du précédent mandat. Dans le contexte actuel, la question peut être posée de l’implication des petites villes dans la relance de l’investissement en début de mandat.
Le "Regard financier sur les petites villes"
L’année 2020 est touchée par la crise sanitaire, économique et sociale. Quels sont les premiers impacts de cette crise sur les finances des petites villes et sur leur fonctionnement ? Cette étude apporte des premières réponses en présentant les résultats d’une enquête réalisée par l’APVF auprès de ses adhérents.
Les choix des exécutifs ont été possibles parce que la situation financière des petites villes est plutôt saine à fin 2019. L’étude confirme, avec une progression de l’épargne de 3,8 % en euros par habitant, la poursuite de l’amélioration de la situation financière des petites villes en 2019, qui résulte en partie d’une maîtrise de leurs dépenses de fonctionnement et d’une amélioration de leurs recettes.
Stabilisées sur la période 2013-2019, les dépenses de fonctionnement des petites villes, 1 017 euros par habitant en moyenne, n’ont progressé que de 0,3 % en 2019 tandis que leurs recettes de fonctionnement ont augmenté de 0,4 % (1 266 euros par habitant en moyenne) malgré une baisse globale de DGF (- 0,6 %).
Pour autant, ce constat d’ensemble ne saurait occulter la diversité des situations individuelles. La capacité à absorber le choc de la crise sanitaire et économique et à participer au plan de relance ne seront pas les mêmes pour toutes les petites villes. Ainsi, les communes comprises entre 10 000 et 25 000 habitants, qui ont une épargne nette et la trésorerie en 2019 très en deçà des niveaux de celles du bas de la strate, pourraient être plus durablement affectées.
La reprise de l’épargne accompagne une forte hausse de l’investissement : + 14,3 % en moyenne pour l’ensemble des petites villes en 2019. Mais des disparités fortes s’observent : une petite ville sur quatre investit moins de 192 euros par habitant, tandis qu’une sur quatre investit plus de 474 euros par habitant. Ces montants moyens restent cependant inférieurs à ceux constatés à la fin du précédent mandat. Dans le contexte actuel, la question peut être posée de l’implication des petites villes dans la relance de l’investissement en début de mandat.
Le "Regard financier sur les petites villes"
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