Bien qu'un certain nombre de jalons importants aient été posés ces dernières années, les États membres et leurs autorités de santé publique doivent encore renforcer leur coopération, d'après les auditeurs.
Les États membres de l'Union sont responsables au premier chef des questions de santé publique. Le rôle de la Commission européenne à cet égard consiste donc essentiellement à fournir un appui et à engager des actions complémentaires. L'Union européenne estime qu'en matière de menaces transfrontières graves pour la santé, les États membres peuvent agir plus efficacement en conjuguant leurs efforts. La décision de l'UE relative aux menaces transfrontières graves pour la santé, en vigueur depuis 2013, a introduit des changements importants au niveau de la planification préalable et de la coordination de la réaction. Elle a également renforcé le comité de sécurité sanitaire mis en place en 2001 de manière informelle par le Conseil des ministres de la santé.
Les auditeurs ont conclu que, bien que la décision de 2013 constitue une avancée importante vers un meilleur cadre de sécurité sanitaire pour l'UE et qu'elle permette une meilleure préparation de cette dernière à la prise en charge des menaces graves pour la santé, des faiblesses significatives persistent au niveau des États membres et de la Commission. Ils ont également abouti à la conclusion qu'en dépit de son importance primordiale avérée, le comité de sécurité sanitaire est confronté à des défis stratégiques et opérationnels qui doivent être relevés…
Cour des comptes européenne - 2016-12-08
Les États membres de l'Union sont responsables au premier chef des questions de santé publique. Le rôle de la Commission européenne à cet égard consiste donc essentiellement à fournir un appui et à engager des actions complémentaires. L'Union européenne estime qu'en matière de menaces transfrontières graves pour la santé, les États membres peuvent agir plus efficacement en conjuguant leurs efforts. La décision de l'UE relative aux menaces transfrontières graves pour la santé, en vigueur depuis 2013, a introduit des changements importants au niveau de la planification préalable et de la coordination de la réaction. Elle a également renforcé le comité de sécurité sanitaire mis en place en 2001 de manière informelle par le Conseil des ministres de la santé.
Les auditeurs ont conclu que, bien que la décision de 2013 constitue une avancée importante vers un meilleur cadre de sécurité sanitaire pour l'UE et qu'elle permette une meilleure préparation de cette dernière à la prise en charge des menaces graves pour la santé, des faiblesses significatives persistent au niveau des États membres et de la Commission. Ils ont également abouti à la conclusion qu'en dépit de son importance primordiale avérée, le comité de sécurité sanitaire est confronté à des défis stratégiques et opérationnels qui doivent être relevés…
Cour des comptes européenne - 2016-12-08
Dans la même rubrique
-
Doc - Santé - Effets des pesticides sur la santé - Analyse des résultats de l’expertise collective de l’Inserm
-
Parl. - Santé - Pacte de lutte contre les déserts médicaux - Le gouvernement veut obliger les médecins installés dans les zones surdotées à exercer 2 jours par mois dans les déserts médicaux
-
Doc - Santé - Vaccination : des populations à risques qui s’ignorent et un plébiscite pour une simplification du parcours vaccinal
-
JORF - Santé - Innovation « Equip'Addict » - Prolongation de la période transitoire
-
JORF - Santé - « HAND'INNOV - Déroulement de l’expérimentation