
Selon un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne, l'UE devrait chercher davantage à exploiter les synergies entre sa politique de développement rural et celle relative aux sources d'énergie renouvelables. Les auditeurs ont analysé le lien entre énergies renouvelables et développement rural et en ont conclu que des synergies sont possibles, mais qu'à ce jour, elles restent pour l'essentiel inexploitées.
Plusieurs programmes de financement nationaux et européens existent pour encourager la production et l'utilisation des énergies renouvelables, et le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) constitue l'une des sources de financement de l'UE dans ce domaine. Cependant, les auditeurs ont observé que la Commission européenne n'était pas en mesure de fournir des informations exhaustives et actualisées sur le soutien financier octroyé en faveur de ces énergies, que ce soit globalement ou uniquement au titre du Feader.
Les auditeurs se sont rendus dans cinq États membres dont la France (Basse-Normandie). Ils ont constaté que la plupart des États membres visités n'ont pas utilisé les fonds destinés au développement rural pour financer en priorité les projets dans le domaine des énergies renouvelables aptes à contribuer à un développement rural durable.
Si bon nombre des projets visités ont produit des résultats positifs sur les plans économique et environnemental, les États membres ont également financé des projets qui présentaient un intérêt économique pour leurs propriétaires, mais qui n'ont eu que peu d'effets bénéfiques pour les zones rurales.
Cour des comptes européenne - 2018-03-01
Plusieurs programmes de financement nationaux et européens existent pour encourager la production et l'utilisation des énergies renouvelables, et le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader) constitue l'une des sources de financement de l'UE dans ce domaine. Cependant, les auditeurs ont observé que la Commission européenne n'était pas en mesure de fournir des informations exhaustives et actualisées sur le soutien financier octroyé en faveur de ces énergies, que ce soit globalement ou uniquement au titre du Feader.
Les auditeurs se sont rendus dans cinq États membres dont la France (Basse-Normandie). Ils ont constaté que la plupart des États membres visités n'ont pas utilisé les fonds destinés au développement rural pour financer en priorité les projets dans le domaine des énergies renouvelables aptes à contribuer à un développement rural durable.
Si bon nombre des projets visités ont produit des résultats positifs sur les plans économique et environnemental, les États membres ont également financé des projets qui présentaient un intérêt économique pour leurs propriétaires, mais qui n'ont eu que peu d'effets bénéfiques pour les zones rurales.
Cour des comptes européenne - 2018-03-01
Dans la même rubrique
-
Actu - Développement de la thalassothermie : le Cerema met en évidence des sites potentiels sur la façade française de la Méditerranée
-
Actu - Impact des énergies renouvelables sur les milieux naturels : Agnès Pannier-Runacher et Marc Ferracci saluent le bilan des observatoires dédiés
-
JORF - Réseaux de chaleur et de froid - Actualisation du contenu en CO2 et publication des taux d'énergie renouvelable et de récupération, avec les données d'exploitation 2021-2022-2023
-
JORF - Certificats d'économies d'énergie - Modifications des modalités d'application du dispositif
-
Actu - Transition énergétique citoyenne et ESS