
En France, les 18-24 ans, bien que constituant le groupe le plus touché par la pauvreté (23 % en 2018), sont exclus du revenu de solidarité active (RSA), accessible dès 25 ans. Cette politique reflète une tendance à considérer les jeunes adultes comme dépendants de leurs familles, les privant d'une pleine citoyenneté. Ouvrir le RSA aux 18 ans et plus pourrait non seulement réduire la pauvreté, mais aussi reconnaître leur statut d'adulte, alignant ainsi la France avec d'autres pays européens.
Cependant, l'aide aux jeunes chômeurs ne se limite pas au RSA. Il faut considérer un ensemble plus large d'aides, dont l'assurance chômage, l'assistance chômage, et l'assistance sociale, avec des spécificités pour les jeunes qui n'ont généralement pas cotisé.
Actuellement, le débat en France s'oriente autour du RSA et du contrat d'engagement jeune, ce dernier étant une forme d'assistance chômage pour les moins de 25 ans.
Néanmoins, son accès limité et préétabli empêche son efficacité en tant que droit social complet. Trois scénarios de réforme envisagent différents équilibres entre ces prestations, visant à reconnaître pleinement les jeunes adultes en tant que citoyens autonomes.
Au sommaire :
- RSA ou garantie jeunes ?
- Le modèle danois
OBS des Inégalités -
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