
Laurent Wauquiez et Robert Ménard ont décidé d’installer des crèches dans des lieux publics, en dépit d’une interdiction de justice. La loi de 1905 impose à l’État une neutralité vis-à-vis de tous les cultes. Un principe remis en question depuis quelques années.
En organisant une exposition sur les santons - petites figurines en argile représentants la scène de la nativité - dans l’hôtel de région d’Auvergne-Rhônes-Alpes, Laurent Wauquiez est passé outre la décision du tribunal administratif rendue le 6 octobre. Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, a lui aussi souhaité défendre les "traditions et notre identité grâce au talent de nos Santonniers de Provence" en installant une crèche au siège régionale (voir son tweet).
Robert Ménard, lui, a simplement décidé de maintenir la crèche de Noël dans la mairie de Béziers. Lundi soir, Robert Ménard a inauguré cette crèche en grande pompe. "On ne touchera pas à notre crèche de Béziers. Nous la défendrons" clamait-il devant les habitants de sa ville. La plus haute juridiction administrative de France avait pourtant confirmé cette interdiction le 9 novembre dernier.
Le rédacteur de la loi de 1905, Aristide Briand, avait à cœur de ne pas "déchaîner les passions religieuses", rappelle Nicolas Cadène.
Public Sénat/Héléna Berkaoui - 2017-12-06
En organisant une exposition sur les santons - petites figurines en argile représentants la scène de la nativité - dans l’hôtel de région d’Auvergne-Rhônes-Alpes, Laurent Wauquiez est passé outre la décision du tribunal administratif rendue le 6 octobre. Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, a lui aussi souhaité défendre les "traditions et notre identité grâce au talent de nos Santonniers de Provence" en installant une crèche au siège régionale (voir son tweet).
Robert Ménard, lui, a simplement décidé de maintenir la crèche de Noël dans la mairie de Béziers. Lundi soir, Robert Ménard a inauguré cette crèche en grande pompe. "On ne touchera pas à notre crèche de Béziers. Nous la défendrons" clamait-il devant les habitants de sa ville. La plus haute juridiction administrative de France avait pourtant confirmé cette interdiction le 9 novembre dernier.
Le rédacteur de la loi de 1905, Aristide Briand, avait à cœur de ne pas "déchaîner les passions religieuses", rappelle Nicolas Cadène.
Public Sénat/Héléna Berkaoui - 2017-12-06
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