Dans quelle mesure l’exposition précoce ou excessive aux écrans influence-t-elle le développement cognitif de l’enfant ? À l’heure actuelle, cette question divise les scientifiques.
Une équipe de recherche dirigée par le chercheur Inserm Jonathan Bernard au sein du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (Inserm/INRAE/Université Paris Cité/Université Sorbonne Paris Nord) a travaillé sur les données de près de 14 000 enfants de la cohorte française Elfe de leurs 2 ans à leurs 5 ans et demi.
Si comme d’autres avant elle, cette nouvelle étude montre une relation négative entre le temps d’exposition et le développement, elle met aussi en évidence que cette relation n’est pas vraie pour tous les domaines de la cognition et qu’elle est beaucoup plus faible lorsque le cadre de vie familial est correctement pris en compte. Ses résultats confirment également une relation négative non négligeable entre l’exposition à la télévision pendant les repas familiaux et le développement précoce du langage.
Ces travaux, publiés dans The Journal of Child Psychology and Psychiatry , suggèrent que, si le temps d’écran a son importance, le contexte d’exposition compte également.
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Une équipe de recherche dirigée par le chercheur Inserm Jonathan Bernard au sein du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (Inserm/INRAE/Université Paris Cité/Université Sorbonne Paris Nord) a travaillé sur les données de près de 14 000 enfants de la cohorte française Elfe de leurs 2 ans à leurs 5 ans et demi.
Si comme d’autres avant elle, cette nouvelle étude montre une relation négative entre le temps d’exposition et le développement, elle met aussi en évidence que cette relation n’est pas vraie pour tous les domaines de la cognition et qu’elle est beaucoup plus faible lorsque le cadre de vie familial est correctement pris en compte. Ses résultats confirment également une relation négative non négligeable entre l’exposition à la télévision pendant les repas familiaux et le développement précoce du langage.
Ces travaux, publiés dans The Journal of Child Psychology and Psychiatry , suggèrent que, si le temps d’écran a son importance, le contexte d’exposition compte également.
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