
"Les fondamentaux des finances locales ne sont pas réjouissants", a estimé Philippe Laurent, co-président de la commission des finances de l’AMF, lors de sa réunion, le 13 avril. Le maire de Sceaux (Hauts-de-Seine) a pointé toute une série de difficultés : "La crise sanitaire impacte les finances locales provoquant une baisse des recettes fiscales et tarifaires, une baisse des capacités d’autofinancement et une baisse du niveau d’investissement des collectivités".
Concernant la suppression de la taxe d’habitation, le secrétaire général de l’AMF a souligné que "le dispositif de compensation retenu fait qu’une commune sur six est perdante car elle avait augmenté ses taux en 2018 et 2019", décisions qui ne feront pas l’objet d’une compensation. Philippe Laurent a aussi souligné "le discours contradictoire de l’État qui incite les collectivités à participer à la relance alors qu’un certain nombre d’élus ne voient pas arriver les financements, ni ceux du plan de relance, ni les versements au titre de la DSIL que le gouvernement a pourtant augmentée d’un milliard d’euros".
Dans ce contexte, il a sévèrement critiqué l’idée d’encadrer de nouveau la dépense locale en réactivant les contrats de Cahors, formulée par le rapport de la commission pour l’avenir des finances publiques, remis en mars au gouvernement. "C’est irresponsable : les collectivités sont là pour investir, développer les services publics. Pourquoi faudrait-il brider leurs dépenses ?", s’est-il interrogé.
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Concernant la suppression de la taxe d’habitation, le secrétaire général de l’AMF a souligné que "le dispositif de compensation retenu fait qu’une commune sur six est perdante car elle avait augmenté ses taux en 2018 et 2019", décisions qui ne feront pas l’objet d’une compensation. Philippe Laurent a aussi souligné "le discours contradictoire de l’État qui incite les collectivités à participer à la relance alors qu’un certain nombre d’élus ne voient pas arriver les financements, ni ceux du plan de relance, ni les versements au titre de la DSIL que le gouvernement a pourtant augmentée d’un milliard d’euros".
Dans ce contexte, il a sévèrement critiqué l’idée d’encadrer de nouveau la dépense locale en réactivant les contrats de Cahors, formulée par le rapport de la commission pour l’avenir des finances publiques, remis en mars au gouvernement. "C’est irresponsable : les collectivités sont là pour investir, développer les services publics. Pourquoi faudrait-il brider leurs dépenses ?", s’est-il interrogé.
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