
Après la fuite d’une note confidentielle des services de l’Etat faisant état de perspectives « favorables » pour les budgets des collectivités, tirés par des recettes dynamiques, des sénateurs veulent battre en brèche l’idée d’une cagnotte. Selon eux, la diversité des situations et les conséquences de l’inflation incitent à la prudence.
Les argumentaires s’affûtent de part et d’autre en prévision de l’examen du projet de loi de finances 2023. Une note confidentielle des services de l’Etat, révélée par Le Parisien puis par l’AFP, dresse des perspectives « favorables » pour les finances des collectivités locales de l’année prochaine. Le document relève une dynamique des rentrées fiscales, qu’il s’agisse des rentrées de la taxe foncière ou de la fraction de TVA perçue au niveau local. Dressant des perspectives pour 2023, l’étude constate que les « recettes des collectivités locales ne donnent pas de signe d’affaiblissement ». Quant à l’année en cours, « les données comptables laissent penser que l’année 2022 s’achèvera sans difficulté. »
Le discours va à l’encontre des positions exprimées depuis l’été par les associations d’élus locaux, inquiètes des effets conjugués de l’inflation et d’une revalorisation insuffisante des dotations versées par l’Etat. C’est peu dire que ce tableau d’une santé financière meilleure que prévu n’a pas été du goût des associations qui représentent les élus locaux. « Il y a beaucoup d’intox », a dénoncé le maire de Cannes David Lisnard, président de l’AMF (Association des maires de France), dans les colonnes du Parisien.
Au sommaire de l’article
- Une communication « unilatérale », qui passe mal à l’AMF
- « Cette épargne va être utilisée dans les mois qui viennent »
- « Le sujet c’est : veut-on que les services essentiels continuent d’être accessibles ? »
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Les argumentaires s’affûtent de part et d’autre en prévision de l’examen du projet de loi de finances 2023. Une note confidentielle des services de l’Etat, révélée par Le Parisien puis par l’AFP, dresse des perspectives « favorables » pour les finances des collectivités locales de l’année prochaine. Le document relève une dynamique des rentrées fiscales, qu’il s’agisse des rentrées de la taxe foncière ou de la fraction de TVA perçue au niveau local. Dressant des perspectives pour 2023, l’étude constate que les « recettes des collectivités locales ne donnent pas de signe d’affaiblissement ». Quant à l’année en cours, « les données comptables laissent penser que l’année 2022 s’achèvera sans difficulté. »
Le discours va à l’encontre des positions exprimées depuis l’été par les associations d’élus locaux, inquiètes des effets conjugués de l’inflation et d’une revalorisation insuffisante des dotations versées par l’Etat. C’est peu dire que ce tableau d’une santé financière meilleure que prévu n’a pas été du goût des associations qui représentent les élus locaux. « Il y a beaucoup d’intox », a dénoncé le maire de Cannes David Lisnard, président de l’AMF (Association des maires de France), dans les colonnes du Parisien.
Au sommaire de l’article
- Une communication « unilatérale », qui passe mal à l’AMF
- « Cette épargne va être utilisée dans les mois qui viennent »
- « Le sujet c’est : veut-on que les services essentiels continuent d’être accessibles ? »
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