Lutter contre ces abus est un sujet central pour le gouvernement. Avec la loi d’adaptation de la société au vieillissement, la France est au rendez-vous de cette prise de conscience globale et des réponses à y apporter.
Qu’elle soit familiale ou institutionnelle, la maltraitance des personnes âgées reste encore très insuffisamment révélée et souvent difficile à appréhender, tant par son ampleur que par la nature des violences qui la caractérisent. Elle renvoie à une grande diversité de situations allant de la négligence à la violence active. Chacun peut y être confronté, aussi la vigilance de tous est requise.
La France est au rendez-vous de cette prise de conscience globale et des réponses à y apporter, alors que les personnes de plus de 60 ans, qui sont aujourd’hui 15 millions, seront 24 millions en 2060, représentant ainsi 32 % de la population.
En effet, la loi d’adaptation de la société au vieillissement contient plusieurs articles visant à protéger les droits des personnes âgées :
- des mesures pour garantir leurs droits individuels lorsqu’elles sont hébergées ou accompagnées par des établissements ou services sociaux et médico-sociaux avec la désignation d’une personne de confiance ;
- des mesures pour renforcer et simplifier la protection juridique des majeurs ;
- des mesures pour assurer la protection des personnes handicapées et des personnes âgées fragiles.
Afin de lutter contre la maltraitance financière et d’assurer la protection patrimoniale des personnes âgées et handicapées vulnérables, l’interdiction de recevoir de l’argent ou des biens est étendu, en particulier aux bénévoles et à certains intervenants à domicile.
La loi instaure par ailleurs une obligation de signalement des situations de maltraitance et l’applique à l’ensemble des établissements et services sociaux et médico-sociaux ainsi qu’aux lieux de vie et d’accueil.
Outre les signalements aux autorités administratives, aux services de police ou de justice, l’accès pour tous au 3977, un service de téléphonie spécialisé, facilite l’expression de la parole des personnes ou de leur entourage. Il permet aux particuliers comme aux professionnels de signaler une situation de maltraitance ou de risque de maltraitance. Ce dispositif national est complété par un réseau de proximité offrant un suivi individualisé aux appelants.
Secrétariat d’Etat aux personnes âgées et autonomie - 2016-06-15
Dossier Maltraitance des personnes vulnérables
Ministère des Affaires sociales et de la Santé
Qu’elle soit familiale ou institutionnelle, la maltraitance des personnes âgées reste encore très insuffisamment révélée et souvent difficile à appréhender, tant par son ampleur que par la nature des violences qui la caractérisent. Elle renvoie à une grande diversité de situations allant de la négligence à la violence active. Chacun peut y être confronté, aussi la vigilance de tous est requise.
La France est au rendez-vous de cette prise de conscience globale et des réponses à y apporter, alors que les personnes de plus de 60 ans, qui sont aujourd’hui 15 millions, seront 24 millions en 2060, représentant ainsi 32 % de la population.
En effet, la loi d’adaptation de la société au vieillissement contient plusieurs articles visant à protéger les droits des personnes âgées :
- des mesures pour garantir leurs droits individuels lorsqu’elles sont hébergées ou accompagnées par des établissements ou services sociaux et médico-sociaux avec la désignation d’une personne de confiance ;
- des mesures pour renforcer et simplifier la protection juridique des majeurs ;
- des mesures pour assurer la protection des personnes handicapées et des personnes âgées fragiles.
Afin de lutter contre la maltraitance financière et d’assurer la protection patrimoniale des personnes âgées et handicapées vulnérables, l’interdiction de recevoir de l’argent ou des biens est étendu, en particulier aux bénévoles et à certains intervenants à domicile.
La loi instaure par ailleurs une obligation de signalement des situations de maltraitance et l’applique à l’ensemble des établissements et services sociaux et médico-sociaux ainsi qu’aux lieux de vie et d’accueil.
Outre les signalements aux autorités administratives, aux services de police ou de justice, l’accès pour tous au 3977, un service de téléphonie spécialisé, facilite l’expression de la parole des personnes ou de leur entourage. Il permet aux particuliers comme aux professionnels de signaler une situation de maltraitance ou de risque de maltraitance. Ce dispositif national est complété par un réseau de proximité offrant un suivi individualisé aux appelants.
Secrétariat d’Etat aux personnes âgées et autonomie - 2016-06-15
Dossier Maltraitance des personnes vulnérables
Ministère des Affaires sociales et de la Santé
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