
La France comptera 2 000 classes de primaire en moins à la rentrée prochaine, indique le SNUipp-FSU, le principal syndicat du secteur. Pour le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, cela se justifie en partie par la démographie, comme il l'a expliqué ce mardi 11 avril sur RTL : "Il faut regarder une réalité, c'est la baisse du taux de natalité depuis une dizaine d'années. On va perdre jusqu'à 500 000 élèves sur l'espace du quinquennat".
Le ministre dit (presque) vrai. Et pour comprendre ce chiffre, il faut se tourner vers d'autres statistiques. La France a connu un pic de naissance en 2010 et depuis, c'est une baisse quasi-continue du nombre de naissances : 821 000 en 2012 contre 712 000 en 2022. 2022 a d'ailleurs été une année historique, puisqu'il n'y a jamais eu aussi peu de naissances depuis 1946
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Le ministre dit (presque) vrai. Et pour comprendre ce chiffre, il faut se tourner vers d'autres statistiques. La France a connu un pic de naissance en 2010 et depuis, c'est une baisse quasi-continue du nombre de naissances : 821 000 en 2012 contre 712 000 en 2022. 2022 a d'ailleurs été une année historique, puisqu'il n'y a jamais eu aussi peu de naissances depuis 1946
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