
Cette étude met en lumière l’ampleur et le caractère multiforme des atteintes sexuelles subies par les femmes dans ces espaces publics tout en apportant des informations précieuses sur le profil des victimes de cette forme très "genrée" d’insécurité.
Les chiffres clés de l’enquête
Au cours de leur vie, huit Françaises sur dix (81%) ont déjà été confrontées à au moins une forme d’atteinte ou d’agression sexuelle dans la rue ou les transports en commun. Et pour nombre d’entre elles, il ne s’agit pas d’une expérience lointaine qui remontrait à des années : une femme sur quatre (26%) y a été confrontée au cours des douze derniers mois.
Dans la rue comme dans les transports, les formes verbales ou visuelles de harcèlement sont les atteintes les plus répandues, au premier rang desquelles les sifflements (68%) et les regards insistants (68%).
Ayant un aspect offensant beaucoup plus explicite que les regards insistants ou les sifflements, les gestes grossiers à connotation sexuelle (32%) et les remarques sexistes (34%) semblent, eux, un moins peu répandus dans ces espaces publics.
Ce n'est pas le cas des situations de pressions ou de menaces psychologiques que peuvent constituer le fait d’être suivie sur une partie de son trajet (44%) ou d’être abordée avec insistance malgré une absence claire de consentement (45%). Symptomatique du "harcèlement de rue", les approches verbales insistantes affectent ainsi une femme sur dix chaque année (10%).
Au total, 41% des Françaises ont déjà fait l’objet d’un contact sexuel imposé (frottage, pelotage, pénétration) dans un lieu public, sachant que leur proportion est tirée vers le haut par le nombre de victimes dans les transports (38 %, contre 21% dans la rue).
Ce chiffre global d’agressions sexuelles masque en effet de fortes différences entre les deux types d’espaces publics. Du fait de la promiscuité qu’impose notamment leur fréquentation à des heures de pointes, les transports apparaissent comme un terrain de jeu plus favorable aux frotteurs (30%, contre 13% dans la rue), aux attouchements sexuels (26%, contre 15%) et aux viols (7%, contre 4%).
IFOP - 2018-04-11
Les chiffres clés de l’enquête
Au cours de leur vie, huit Françaises sur dix (81%) ont déjà été confrontées à au moins une forme d’atteinte ou d’agression sexuelle dans la rue ou les transports en commun. Et pour nombre d’entre elles, il ne s’agit pas d’une expérience lointaine qui remontrait à des années : une femme sur quatre (26%) y a été confrontée au cours des douze derniers mois.
Dans la rue comme dans les transports, les formes verbales ou visuelles de harcèlement sont les atteintes les plus répandues, au premier rang desquelles les sifflements (68%) et les regards insistants (68%).
Ayant un aspect offensant beaucoup plus explicite que les regards insistants ou les sifflements, les gestes grossiers à connotation sexuelle (32%) et les remarques sexistes (34%) semblent, eux, un moins peu répandus dans ces espaces publics.
Ce n'est pas le cas des situations de pressions ou de menaces psychologiques que peuvent constituer le fait d’être suivie sur une partie de son trajet (44%) ou d’être abordée avec insistance malgré une absence claire de consentement (45%). Symptomatique du "harcèlement de rue", les approches verbales insistantes affectent ainsi une femme sur dix chaque année (10%).
Au total, 41% des Françaises ont déjà fait l’objet d’un contact sexuel imposé (frottage, pelotage, pénétration) dans un lieu public, sachant que leur proportion est tirée vers le haut par le nombre de victimes dans les transports (38 %, contre 21% dans la rue).
Ce chiffre global d’agressions sexuelles masque en effet de fortes différences entre les deux types d’espaces publics. Du fait de la promiscuité qu’impose notamment leur fréquentation à des heures de pointes, les transports apparaissent comme un terrain de jeu plus favorable aux frotteurs (30%, contre 13% dans la rue), aux attouchements sexuels (26%, contre 15%) et aux viols (7%, contre 4%).
IFOP - 2018-04-11
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