Alors même que la protection des sites, monuments naturels et paysages en application de la loi du 2 mai 1930 a toujours été une politique publique autonome, n’entrant pas dans une stratégie nationale d’aménagement du territoire, cette « Opération villages » avait-elle été une exception à la règle ? Cette note retrace le résultat de recherches dans les archives de notre ministère au sujet de cette mesure du VIIème plan appliquée entre 1976 et 1982
Lors de l’Opération villages, l’accord des communes était certes requis, mais leur engagement dans le projet a été variable. Les moyens mis en œuvre ont été conséquents à l’échelle de l’opération, notamment par le fait que l’Etat mette à disposition des chargés de projet pour chaque commune, permettant un suivi de « A à Z » et assurant une ingénierie au service des villages.
L’Opération villages, conçue comme une expérimentation pour redynamiser le monde rural, s’est appuyée sur des mesures de protection du patrimoine. La protection des sites au titre de la loi de 1930 a donc été utilisée explicitement comme l’un des leviers d’une politique d’aménagement du territoire.
Abandonnée par la suite, cette opération nous a paru originale dans la méthodologie qu’elle a développée (études, ingénierie, concentration de moyens de différentes administrations). Et comment ne pas faire le rapprochement avec différentes politiques mises en œuvre ces dernières années par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires : action cœur de ville, petites villes de demain… ?
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Lors de l’Opération villages, l’accord des communes était certes requis, mais leur engagement dans le projet a été variable. Les moyens mis en œuvre ont été conséquents à l’échelle de l’opération, notamment par le fait que l’Etat mette à disposition des chargés de projet pour chaque commune, permettant un suivi de « A à Z » et assurant une ingénierie au service des villages.
L’Opération villages, conçue comme une expérimentation pour redynamiser le monde rural, s’est appuyée sur des mesures de protection du patrimoine. La protection des sites au titre de la loi de 1930 a donc été utilisée explicitement comme l’un des leviers d’une politique d’aménagement du territoire.
Abandonnée par la suite, cette opération nous a paru originale dans la méthodologie qu’elle a développée (études, ingénierie, concentration de moyens de différentes administrations). Et comment ne pas faire le rapprochement avec différentes politiques mises en œuvre ces dernières années par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires : action cœur de ville, petites villes de demain… ?
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