L’ADEME revient dans son nouvel avis sur le devenir des installations de traitement des OMR (incinération, stockage), au moment où la loi pour la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) engage les conseils régionaux dans un nouvel exercice de planification régionale pour la prévention et la gestion de l’ensemble des déchets.
L’ADEME s’engage auprès des collectivités pour faire changer les comportements des ménages et des acteurs publics et économiques des territoires vers une réduction du volume de déchets produits. L’objectif, fixé par la Loi de transition énergétique pour la croissance verte, étant de diminuer de moitié les quantités de déchets ménagers et des entreprises admis en décharges d’ici 2025 (soit près de 10 millions de tonnes de réduction).
Avec les changements de comportements et l’optimisation des moyens de collecte à la source permettant une meilleure valorisation des déchets, la quantité d’OMR par habitants devrait significativement baisser à l’horizon 2025 (de 17,7 Mt en 2013 - dont 7,7 Mt en décharge - à environ 14,7 Mt en 2025 - dont 3,9 Mt en décharge).
Privilégier la valorisation énergétique plutôt que l’élimination
Cette réduction des OMR ne peut dispenser les collectivités d’investir et d’optimiser les unités de traitement existantes. La valorisation énergétique de ces déchets est alors à privilégier sur l’élimination (incinération sans valorisation performante d’énergie ou enfouissement). L’avis de l’ADEME montre que les projections nationales tablent sur une capacité constante du parc d’incinération (soit 126 unités représentant 15 Mt de capacité annuelle) et qu’il existe un important gisement d’amélioration des rendements énergétiques d’ici 2025.
Dans ce cadre, l’ADEME recommande aux collectivités maîtres d’ouvrage d’engager des études et discussions avec les collectivités voisines et leurs prestataires afin d’utiliser au mieux les capacités existantes en mutualisant leurs besoins, dans un contexte où les exigences environnementales autour des unités d’incinération vont se renforcer ces 4 prochaines années. Cela peut conduire à réduire la part des déchets d’activités économiques non triés entrant dans ces installations et améliorer la valorisation de la chaleur produite.
L’ADEME ne recommande pas la création d’unités de prétraitement sur OMR
En cas d’absence d’installation d’incinération avec valorisation énergétique, la pertinence de nouvelles unités de prétraitement des OMR (2,2 Mt d’ordures ménagères résiduelles ainsi traitées en 2013) pose question…
ADEME - 2017-04-13
L’ADEME s’engage auprès des collectivités pour faire changer les comportements des ménages et des acteurs publics et économiques des territoires vers une réduction du volume de déchets produits. L’objectif, fixé par la Loi de transition énergétique pour la croissance verte, étant de diminuer de moitié les quantités de déchets ménagers et des entreprises admis en décharges d’ici 2025 (soit près de 10 millions de tonnes de réduction).
Avec les changements de comportements et l’optimisation des moyens de collecte à la source permettant une meilleure valorisation des déchets, la quantité d’OMR par habitants devrait significativement baisser à l’horizon 2025 (de 17,7 Mt en 2013 - dont 7,7 Mt en décharge - à environ 14,7 Mt en 2025 - dont 3,9 Mt en décharge).
Privilégier la valorisation énergétique plutôt que l’élimination
Cette réduction des OMR ne peut dispenser les collectivités d’investir et d’optimiser les unités de traitement existantes. La valorisation énergétique de ces déchets est alors à privilégier sur l’élimination (incinération sans valorisation performante d’énergie ou enfouissement). L’avis de l’ADEME montre que les projections nationales tablent sur une capacité constante du parc d’incinération (soit 126 unités représentant 15 Mt de capacité annuelle) et qu’il existe un important gisement d’amélioration des rendements énergétiques d’ici 2025.
Dans ce cadre, l’ADEME recommande aux collectivités maîtres d’ouvrage d’engager des études et discussions avec les collectivités voisines et leurs prestataires afin d’utiliser au mieux les capacités existantes en mutualisant leurs besoins, dans un contexte où les exigences environnementales autour des unités d’incinération vont se renforcer ces 4 prochaines années. Cela peut conduire à réduire la part des déchets d’activités économiques non triés entrant dans ces installations et améliorer la valorisation de la chaleur produite.
L’ADEME ne recommande pas la création d’unités de prétraitement sur OMR
En cas d’absence d’installation d’incinération avec valorisation énergétique, la pertinence de nouvelles unités de prétraitement des OMR (2,2 Mt d’ordures ménagères résiduelles ainsi traitées en 2013) pose question…
ADEME - 2017-04-13
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