Dans le premier degré, 3 835 postes vont être créés alors même que le nombre d’élèves va diminuer (- 533). À la rentrée 2016, même l’académie de Paris, qui perdra le plus grand nombre d’élèves (- 1985), ne verra pas son nombre de postes diminuer. Tous les territoires bénéficieront donc de marges de manœuvre exceptionnelles.
Ces moyens sont répartis entre les académies non seulement en fonction de leur nombre d’élèves, mais aussi, depuis l’an dernier, en tenant compte des trois priorités de la ministre :
- le critère social pour renforcer l’accompagnement des élèves les plus fragiles scolairement et socialement, auquel 1 643 postes sont dédiés. L’académie de Créteil, par exemple, va bénéficier de 650 nouveaux postes à la rentrée prochaine, dont 200 lui sont attribués au titre de ce critère social.
- le critère territorial pour mieux prendre en compte les besoins de la ruralité. 120 postes sont attribués au titre des protocoles ruraux déjà conclus ou en préparation, qui permettent de compenser tout ou partie des effets de la démographie par des réorganisations du réseau des écoles, en lien avec les élus locaux.
- la priorité au premier degré, prévue par la loi de refondation de l’École, à laquelle 2 027 nouveaux postes sont consacrés. Ces créations de postes vont permettre de faire monter en puissance la scolarisation des moins de trois ans, le "plus de maîtres que de classes" ou encore le remplacement et la formation continue des enseignants.
Dans le second degré, les 2 804 nouveaux postes vont permettre d’accompagner la hausse démographique et la mise en œuvre de la réforme du collège, qui prévoit la création de 4000 postes sur deux ans.
Ministère de l'Education Nationale - 2015-12-10
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