
Afin de mettre un coup d’arrêt à la destruction et la dégradation des haies observées depuis une cinquantaine d’années (estimation de - 20 000 km linaire de haies par an en moyenne ces dernières années) les ministres ont présenté, à l’issue d’une visite dans une exploitation bretonne exemplaire, le Pacte en faveur de la haie et l’agroforesterie.
La France est dotée d’environ 750 000 km linaire de haies. Toutefois, malgré des mesures prises en faveur de leur préservation, le linéaire de haies continue à reculer dans le pays, sous l’effet conjoint d’arrachages et de pratiques de gestion et d’aménagement du territoire non durables qui entrainent leur dépérissement. Pourtant, les haies présentent de nombreux intérêts, notamment en termes de préservation de la biodiversité et d’adaptation aux effets du changement climatique, deux défis majeurs pour la planification écologique engagée par le gouvernement.
D’une ambition inédite, puisqu’il s’agit d’obtenir un gain net du linéaire de haies de 50 000 km d’ici 2030, ce pacte propose une approche globale et intégrée, portant sur toutes les haies, agricoles ou non, et concernant l’ensemble des maillons contribuant à leur valorisation, des pépiniéristes, au chauffage par bois-énergie, en passant par les propriétaires et gestionnaires des haies, et les organismes de conseil, notamment associatifs les accompagnant.
Inscrit dans le cadre de la planification écologique et doté d’un budget de 110 M€ dès 2024 en plus des financements publics déjà existants, ce pacte offrira un engagement de l’État inscrit dans la durée de manière à fédérer et engager le plus grand nombre d’acteurs concernés par les haies.
Ce pacte est structuré autour des convictions et objectifs suivants :
- Les haies constituent un levier clé pour restaurer la biodiversité et fournissent de nombreux services environnementaux.
- Il n’est possible de protéger que ce que l’on connaît.
- Toutes les haies ont une valeur environnementale, et elles doivent donc toutes pouvoir bénéficier d’un cadre de protection similaire.
- La préservation et le développement des haies, en particulier en milieu agricole, passera par une valorisation durable des produits et services issus des haies.
- L’augmentation du linéaire de haies passera par un effort inédit d’accompagnement financier à la plantation et de montée en puissance de la production de plants et graines de qualité adaptés aux enjeux locaux de biodiversité et d’adaptation au climat futur.
- Le développement des compétences est nécessaire à la réussite de ce pacte.
- Ce plan comporte 25 actions qui seront développées en feuilles de route finalisées avant la fin novembre 2023 pour un déploiement dans les territoires dès le début 2024.
- Enfin ce pacte national a vocation à être décliné par territoire en s’articulant avec les Régions, chef de file en matière de biodiversité et de développement économique, et les autres collectivités territoriales.
MTE >> Communiqué complet
La France est dotée d’environ 750 000 km linaire de haies. Toutefois, malgré des mesures prises en faveur de leur préservation, le linéaire de haies continue à reculer dans le pays, sous l’effet conjoint d’arrachages et de pratiques de gestion et d’aménagement du territoire non durables qui entrainent leur dépérissement. Pourtant, les haies présentent de nombreux intérêts, notamment en termes de préservation de la biodiversité et d’adaptation aux effets du changement climatique, deux défis majeurs pour la planification écologique engagée par le gouvernement.
D’une ambition inédite, puisqu’il s’agit d’obtenir un gain net du linéaire de haies de 50 000 km d’ici 2030, ce pacte propose une approche globale et intégrée, portant sur toutes les haies, agricoles ou non, et concernant l’ensemble des maillons contribuant à leur valorisation, des pépiniéristes, au chauffage par bois-énergie, en passant par les propriétaires et gestionnaires des haies, et les organismes de conseil, notamment associatifs les accompagnant.
Inscrit dans le cadre de la planification écologique et doté d’un budget de 110 M€ dès 2024 en plus des financements publics déjà existants, ce pacte offrira un engagement de l’État inscrit dans la durée de manière à fédérer et engager le plus grand nombre d’acteurs concernés par les haies.
Ce pacte est structuré autour des convictions et objectifs suivants :
- Les haies constituent un levier clé pour restaurer la biodiversité et fournissent de nombreux services environnementaux.
- Il n’est possible de protéger que ce que l’on connaît.
- Toutes les haies ont une valeur environnementale, et elles doivent donc toutes pouvoir bénéficier d’un cadre de protection similaire.
- La préservation et le développement des haies, en particulier en milieu agricole, passera par une valorisation durable des produits et services issus des haies.
- L’augmentation du linéaire de haies passera par un effort inédit d’accompagnement financier à la plantation et de montée en puissance de la production de plants et graines de qualité adaptés aux enjeux locaux de biodiversité et d’adaptation au climat futur.
- Le développement des compétences est nécessaire à la réussite de ce pacte.
- Ce plan comporte 25 actions qui seront développées en feuilles de route finalisées avant la fin novembre 2023 pour un déploiement dans les territoires dès le début 2024.
- Enfin ce pacte national a vocation à être décliné par territoire en s’articulant avec les Régions, chef de file en matière de biodiversité et de développement économique, et les autres collectivités territoriales.
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