
Le 15 janvier 2019, les députés britanniques ont rejeté, par 432 voix contre 202, le projet d’accord sur le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit) négocié par la Première ministre Theresa May avec la Commission européenne. Le vote contre le projet d’accord a rassemblé les partisans d’un "Brexit dur" et les adeptes d’un maintien du pays au sein de l’UE qui souhaitent l’organisation d’un nouveau référendum.
Quelles sont les options pour le gouvernement britannique ?
Après le vote du Parlement britannique contre le projet d’accord, et à la condition du rejet de la motion de censure présentée dans la foulée par les députés travaillistes, le gouvernement doit présenter une alternative d’ici le 21 janvier 2019. Plusieurs possibilités s’offrent à lui :
- s’engager dans de nouvelles négociations et demander un report de la date du Brexit. Pour le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, l’accord négocié est "un compromis équitable et le meilleur accord possible". Il demande au Royaume-Uni de "clarifier ses intentions aussi vite que possible". Un report de la date du 29 mars 2019 pour le Brexit est "techniquement et juridiquement possible" (selon la ministre des affaires européennes, Nathalie Loiseau), si les Britanniques le demandent ;
- sortir de l’UE sans accord ("no deal") ;
- organiser un nouveau référendum sur le Brexit. Se poserait alors la question de la tenue des élections européennes qui débutent le 23 mai 2019. Le Royaume-Uni aurait l’obligation de participer à ce scrutin.
Vie Publique - 2019-01-16
Brexit : quels scénarios possibles ?
Toute l'Europe - 2019-01-16
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- s’engager dans de nouvelles négociations et demander un report de la date du Brexit. Pour le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, l’accord négocié est "un compromis équitable et le meilleur accord possible". Il demande au Royaume-Uni de "clarifier ses intentions aussi vite que possible". Un report de la date du 29 mars 2019 pour le Brexit est "techniquement et juridiquement possible" (selon la ministre des affaires européennes, Nathalie Loiseau), si les Britanniques le demandent ;
- sortir de l’UE sans accord ("no deal") ;
- organiser un nouveau référendum sur le Brexit. Se poserait alors la question de la tenue des élections européennes qui débutent le 23 mai 2019. Le Royaume-Uni aurait l’obligation de participer à ce scrutin.
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