À partir des années 2000, les dynamiques de croissance se différencient selon les territoires urbains. Les métropoles - aires urbaines de plus de 500 000 habitants - captent les créations d’emplois tandis que les territoires périphériques "décrochent".
Les métropoles raflent la mise
Les métropoles concentrent déjà 46 % des emplois - 22 % pour la seule aire urbaine de Paris et 24 % dans les douze plus grandes aires urbaines de province - et le mouvement devrait se poursuivre, si l’on en croit les projections à 2022 de France Stratégie et de la Dares…
"Irriguer" les territoires périphériques
Parce que le principe même du processus réside dans la concentration, voire la captation, de l’activité, la métropolisation condamne-t-elle à la déshérence les territoires périphériques - c'est-à-dire situés hors métropoles? Pas nécessairement. "Le mouvement [de métropolisation] n’est pas néfaste en lui-même", affirme Frédéric Lainé, l’auteur de la note d’analyse. D’abord parce qu’il est créateur de richesses et ensuite parce qu’existent des canaux "d’irrigation", c'est-à-dire des moyens de susciter de la richesse produite additionnelle dans la périphérie (économie résidentielle) et de redistribuer une partie de la richesse produite dans les métropoles (fiscalité au service du développement des territoires).
Quant à la question de savoir si les métropoles jouent ou non un effet d’entraînement sur la périphérie, "elle mérite des travaux d’investigation supplémentaires", note l’auteur…
France Stratégie - 2017-02-20
Les métropoles raflent la mise
Les métropoles concentrent déjà 46 % des emplois - 22 % pour la seule aire urbaine de Paris et 24 % dans les douze plus grandes aires urbaines de province - et le mouvement devrait se poursuivre, si l’on en croit les projections à 2022 de France Stratégie et de la Dares…
"Irriguer" les territoires périphériques
Parce que le principe même du processus réside dans la concentration, voire la captation, de l’activité, la métropolisation condamne-t-elle à la déshérence les territoires périphériques - c'est-à-dire situés hors métropoles? Pas nécessairement. "Le mouvement [de métropolisation] n’est pas néfaste en lui-même", affirme Frédéric Lainé, l’auteur de la note d’analyse. D’abord parce qu’il est créateur de richesses et ensuite parce qu’existent des canaux "d’irrigation", c'est-à-dire des moyens de susciter de la richesse produite additionnelle dans la périphérie (économie résidentielle) et de redistribuer une partie de la richesse produite dans les métropoles (fiscalité au service du développement des territoires).
Quant à la question de savoir si les métropoles jouent ou non un effet d’entraînement sur la périphérie, "elle mérite des travaux d’investigation supplémentaires", note l’auteur…
France Stratégie - 2017-02-20
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