L’offre de travail des femmes fait l’objet d’une abondante littérature empirique, mais ses élasticités sont peu souvent explicitées. Leur estimation par des approches structurelles a l’avantage d’être non biaisée et généralisable, mais elle repose souvent sur une description simplifiée de l’environnement décisionnel. L’estimation à partir de quasi expériences, lors de la mise en place ou de la réforme de mesures publiques, est robuste, elle requiert un nombre limité d’hypothèses, mais son champ d’application est restreint aux mesures impliquant des changements exogènes ou s’en rapprochant et les résultats ne sont en général pas transposables à des populations plus larges que celles étudiées.
Les élasticités calculées pour la France au cours des quinze dernières années à partir de modèles structurels sont pour la plupart issues d’offres de travail à choix discret. Bien que les diverses spécifications adoptées dans les études conduisent à une relative dispersion des valeurs, les résultats convergent sur plusieurs points : l’offre de travail des femmes est plus élastique à leur salaire que celle des hommes, elle est plus élevée pour les femmes en couple et les mères de jeunes enfants que pour les femmes seules et les femmes sans enfant. Les résultats divergent en revanche sur la sensibilité de l’offre de travail des femmes en couple à l’offre de travail de leur conjoint, ce qui témoigne des difficultés à modéliser les interactions stratégiques au sein des ménages.
DARES - Document d’étude 2017-210 - 2017-05-24
Les élasticités calculées pour la France au cours des quinze dernières années à partir de modèles structurels sont pour la plupart issues d’offres de travail à choix discret. Bien que les diverses spécifications adoptées dans les études conduisent à une relative dispersion des valeurs, les résultats convergent sur plusieurs points : l’offre de travail des femmes est plus élastique à leur salaire que celle des hommes, elle est plus élevée pour les femmes en couple et les mères de jeunes enfants que pour les femmes seules et les femmes sans enfant. Les résultats divergent en revanche sur la sensibilité de l’offre de travail des femmes en couple à l’offre de travail de leur conjoint, ce qui témoigne des difficultés à modéliser les interactions stratégiques au sein des ménages.
DARES - Document d’étude 2017-210 - 2017-05-24
Dans la même rubrique
-
Actu - La Région Grand Est et la Caisse des Dépôts se mobilisent pour l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi de plus de 55 ans
-
JORF - Réforme de la répartition des fonds de la formation professionnelle : impacts sur les régions et le CNFPT
-
JORF - Financement des transitions professionnelles : nouvelles règles de répartition et de plafonnement pour les CPIR
-
Doc - L’expérimentation « Territoire zéro chômeur de longue durée » : un dispositif utile localement mais couteux
-
Doc - L’effet de la parentalité sur le taux d’activité des mères immigrées et descendantes d’immigrées ne dépend pas de leur opinion sur les inégalités de genre sur le marché du travail