Ateliers et chantiers d’insertion et entreprises d’insertion recourent le plus souvent à Pôle emploi ou au service social du conseil général pour recruter leurs salariés. Les trois quarts des responsables de structures de l’insertion par l’activité économique estiment pouvoir choisir la personne qu’ils recrutent.
Selon eux, les difficultés sociales les plus fréquemment rencontrées par leurs salariés sont les problèmes de mobilité, d’accès aux droits et d’endettement. Les ateliers et chantiers d’insertion accueillent les personnes les plus fragiles au regard des difficultés sociales ou des critères administratifs comme le fait d’être sans emploi depuis plus d’un an ou bénéficiaire de minima sociaux.
La reconstruction personnelle du bénéficiaire et la stabilisation de sa situation financière sont les principales plus-values du parcours d’insertion selon les employeurs.
Comparativement aux autres structures, les responsables d’associations intermédiaires estiment avoir une moindre capacité d’action sur les difficultés rencontrées par leurs salariés.
DARES N° 2015-085 - 2015-11-18
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2015-085.pdf
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