
Aujourd’hui, sur le territoire national, la réalité de ce que recouvre la scolarisation des enfants de deux-quatre ans est contrastée, entre une scolarisation aménagée dans le cadre d’un dispositif dédié et, à l’autre extrême, une scolarisation dans une classe qui accueille des enfants de deux à cinq ans, où la réponse et l’adaptation aux besoins des plus jeunes restent insuffisamment prises en compte.
La focalisation sur cette classe d’âge a ainsi permis à la mission d’identifier des évolutions positives mais aussi des marges de progrès à accomplir pour faire de cette première scolarisation, quels qu’en soient les contextes de mise en œuvre, un tremplin de la réussite scolaire.
Elles concernent le pilotage de la scolarisation des deux-quatre ans, l’implantation des dispositifs et la gestion des moyens, la gestion des ressources humaines, la formation des enseignants, les relations avec les parents et les partenaires.
1/ La condition première pour relever le défi d’une première scolarisation réussie ressortit de la conviction d’une nécessaire adaptation de l’école aux besoins particuliers des jeunes enfants et, ipso facto, du nécessaire renforcement de la professionnalité des acteurs de l’école au premier rang desquels les enseignants bien sûr, mais aussi les formateurs et les corps d’inspection.
2/ Le second facteur décisif sera celui de la convergence et de la stabilité des politiques publiques en la matière. La scolarisation des jeunes enfants mérite mieux que les partis pris de quelque nature qu’ils soient.
3/ Mais la mission rappelle aussi que toute politique publique mérite d’être évaluée, au moins à des fins de régulation. Il est dommageable, qu’eu égard aux moyens consentis, l’évaluation demeure, comme il a été dit supra, un angle mort du système, laissée à la seule discrétion des acteurs locaux.
MEN / Rapport IGEN - Mai 2017 (Mise à jour : août 2017)
La focalisation sur cette classe d’âge a ainsi permis à la mission d’identifier des évolutions positives mais aussi des marges de progrès à accomplir pour faire de cette première scolarisation, quels qu’en soient les contextes de mise en œuvre, un tremplin de la réussite scolaire.
Elles concernent le pilotage de la scolarisation des deux-quatre ans, l’implantation des dispositifs et la gestion des moyens, la gestion des ressources humaines, la formation des enseignants, les relations avec les parents et les partenaires.
1/ La condition première pour relever le défi d’une première scolarisation réussie ressortit de la conviction d’une nécessaire adaptation de l’école aux besoins particuliers des jeunes enfants et, ipso facto, du nécessaire renforcement de la professionnalité des acteurs de l’école au premier rang desquels les enseignants bien sûr, mais aussi les formateurs et les corps d’inspection.
2/ Le second facteur décisif sera celui de la convergence et de la stabilité des politiques publiques en la matière. La scolarisation des jeunes enfants mérite mieux que les partis pris de quelque nature qu’ils soient.
3/ Mais la mission rappelle aussi que toute politique publique mérite d’être évaluée, au moins à des fins de régulation. Il est dommageable, qu’eu égard aux moyens consentis, l’évaluation demeure, comme il a été dit supra, un angle mort du système, laissée à la seule discrétion des acteurs locaux.
MEN / Rapport IGEN - Mai 2017 (Mise à jour : août 2017)
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