Créées en 2005, les maisons de l’emploi sont confrontées à une crise de légitimité dans un contexte de baisse marquée de leur subvention. Elles sont soumises depuis dix ans à une hésitation récurrente entre un modèle dépendant des territoires, avec toute la souplesse que cela implique, et une volonté de l’État d’utiliser ces structures dans un objectif national.
Cette ambigüité se retrouve dans trois rapports récents, publiés en 2013 et 2014, dont les conclusions sont contradictoires.
Ces atermoiements, le rétrécissement progressif de leurs missions et le retrait budgétaire de l’État ont contribué à la déstabilisation des maisons de l’emploi. Faut-il y voir un prélude à leur disparition ? Ou bien, la loi NOTRe relative à l’acte 3 de la décentralisation; en cours de discussion; sera-t-elle l’occasion, pour les maisons de l’emploi, de retrouver une légitimité ?
Centre d'études de l'emploi (CEE) - Février 2015
Cette ambigüité se retrouve dans trois rapports récents, publiés en 2013 et 2014, dont les conclusions sont contradictoires.
Ces atermoiements, le rétrécissement progressif de leurs missions et le retrait budgétaire de l’État ont contribué à la déstabilisation des maisons de l’emploi. Faut-il y voir un prélude à leur disparition ? Ou bien, la loi NOTRe relative à l’acte 3 de la décentralisation; en cours de discussion; sera-t-elle l’occasion, pour les maisons de l’emploi, de retrouver une légitimité ?
Centre d'études de l'emploi (CEE) - Février 2015
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