Les transitions professionnelles se sont intensifiées ces dix dernières années et ont été marquées par une plus grande probabilité de se retrouver au chômage ainsi que par une multiplication des Contrats à Durée Limitée (CDL) - emplois en CDD ou en intérim. Ainsi, 30 % des transitions concernaient un passage de l’emploi vers le chômage ou du chômage vers le chômage sur la période 2008-2014.
On constate également que plus de la moitié des demandeurs d’emplois se sont retrouvés au chômage après la fin d’un CDL et que parallèlement, les chômeurs ont moins de chances d’accéder à un CDI ou à un emploi à temps plein que le reste de la population active.
Un cercle vicieux se crée, ce qui aboutit à la dualisation du marché du travail avec un nombre important de personnes en CDI (85,5 % en 2015) qui ont une faible probabilité de connaître le chômage (2 %) et une autre partie de la population qui connaît une précarité professionnelle croissante.
Les nombres de CDD de moins d’un mois et de réembauche chez le même employeur ont augmenté ainsi que le recours à l’intérim. On assiste donc à la fragilisation d’une partie de la population qui multiplie les "mobilités subies". Celles-ci concernent particulièrement les métiers de services, les peu qualifiés et les jeunes. Parallèlement, entre 2003 et 2015, il y eu 500 000 emplois à temps partiel supplémentaires, majoritairement occupés par des femmes.
France Stratégie - 2016-10-10
On constate également que plus de la moitié des demandeurs d’emplois se sont retrouvés au chômage après la fin d’un CDL et que parallèlement, les chômeurs ont moins de chances d’accéder à un CDI ou à un emploi à temps plein que le reste de la population active.
Un cercle vicieux se crée, ce qui aboutit à la dualisation du marché du travail avec un nombre important de personnes en CDI (85,5 % en 2015) qui ont une faible probabilité de connaître le chômage (2 %) et une autre partie de la population qui connaît une précarité professionnelle croissante.
Les nombres de CDD de moins d’un mois et de réembauche chez le même employeur ont augmenté ainsi que le recours à l’intérim. On assiste donc à la fragilisation d’une partie de la population qui multiplie les "mobilités subies". Celles-ci concernent particulièrement les métiers de services, les peu qualifiés et les jeunes. Parallèlement, entre 2003 et 2015, il y eu 500 000 emplois à temps partiel supplémentaires, majoritairement occupés par des femmes.
France Stratégie - 2016-10-10
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