
La Cour de Paris confirme l’annulation des permis de construire délivrés pour des bâtiments de bureaux, d’habitation et de commerces sur des dalles recouvrant le boulevard périphérique à proximité de la porte Maillot.
Les deux permis de construire ont été annulés par deux jugements du tribunal administratif de Paris du 2 juillet 2021, à la suite de recours émanant notamment d’associations de protection de l’environnement.
Le tribunal a jugé ces permis de construire illégaux, compte tenu du risque pour la salubrité publique lié à la pollution atmosphérique.
Par deux arrêts de ce jour, la cour administrative d’appel de Paris confirme les jugements, en rejetant les appels de la Ville de Paris et des sociétés Paris Ternes Villiers et Mille Arbres.
La Cour considère que le déplacement des polluants issus de la circulation automobile à l’entrée et à la sortie des tunnels créés par les projets entraînera, en particulier, une augmentation de la concentration de dioxyde d’azote aux alentours, où sont situés des immeubles d’habitation et de bureaux, ainsi que des établissements recevant du public, dont une résidence pour personnes âgées et une crèche, alors même que ces lieux connaissent déjà des taux de polluants élevés, qui peuvent dépasser les valeurs limites.
En l’état des dossiers, aucune des techniques envisagées par les constructeurs n’apparaît de nature à limiter la pollution et atténuer les risques qui en résultent. En conséquence, la Cour juge que la Ville de Paris aurait dû refuser les permis de construire, en vertu de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme qui permet de refuser un projet de nature à porter atteinte à la salubrité publique.
CAA Paris n°s 21PA04905, 21PA04922 et n°s 21PA04912, 21PA04923 - 2022-10-06
Les deux permis de construire ont été annulés par deux jugements du tribunal administratif de Paris du 2 juillet 2021, à la suite de recours émanant notamment d’associations de protection de l’environnement.
Le tribunal a jugé ces permis de construire illégaux, compte tenu du risque pour la salubrité publique lié à la pollution atmosphérique.
Par deux arrêts de ce jour, la cour administrative d’appel de Paris confirme les jugements, en rejetant les appels de la Ville de Paris et des sociétés Paris Ternes Villiers et Mille Arbres.
La Cour considère que le déplacement des polluants issus de la circulation automobile à l’entrée et à la sortie des tunnels créés par les projets entraînera, en particulier, une augmentation de la concentration de dioxyde d’azote aux alentours, où sont situés des immeubles d’habitation et de bureaux, ainsi que des établissements recevant du public, dont une résidence pour personnes âgées et une crèche, alors même que ces lieux connaissent déjà des taux de polluants élevés, qui peuvent dépasser les valeurs limites.
En l’état des dossiers, aucune des techniques envisagées par les constructeurs n’apparaît de nature à limiter la pollution et atténuer les risques qui en résultent. En conséquence, la Cour juge que la Ville de Paris aurait dû refuser les permis de construire, en vertu de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme qui permet de refuser un projet de nature à porter atteinte à la salubrité publique.
CAA Paris n°s 21PA04905, 21PA04922 et n°s 21PA04912, 21PA04923 - 2022-10-06
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