
La réforme de la responsabilité financière des ordonnateurs et des comptables n’était pas une refonte : c’était une petite révolution dans le monde public, qui a donné lieu à quelques premières décisions tout à fait fondatrices.
Or, en ce domaine, voici un an après la mise en oeuvre de ce nouveau régime, qu’une nouvelle-mini révolution apparaît ; la toute nouvelle Cour d’appel financière (CAF) rend sa toute première décision.
Et, fournissant implicitement d’importantes indications sur l’avenir de ce nouveau régime, cette Cour d’appel financière confirme la position de la Chambre du contentieux de la Cour des comptes, dans l’affaire Alpexpo.
Au sommaire
I. Rappels liminaires
- I.A. Rappels sur ce nouveau régime de responsabilité des gestionnaires publics (RGP)
- I.B. Rappels sur le régime de la Cour d’appel financière (CAF) qui, donc, vient de rendre son premier arrêt
II. Les enseignements à tirer de ce nouvel arrêt
- II.A. Une forme concise ; des leçons strictes sur les futures rédactions des requêtes en appels
- II.B. Une confirmation de l’analyse de la chambre du contentieux de la Cour de comptes en matière d’application, pour les faits antérieurs à 2023, de l’infraction financière relative aux avantages injustifiés lorsque ceux-ci bénéficiaient à la personne même du Justiciable
- II.C. Une confirmation, aussi, de la position de la Cour des comptes, en matière de préjudice financier significatif, non sans quelques débats persistants cependant
Conclusion : un cap désormais à peu près clair ; des modalités encore à préciser.
- Leçons sur le fond du droit
- Trois interrogations processuelles plus mineures
- Un régime juridique important, passionnant, mais qui — pour euphémiser — ne glisse pas vers un contentieux de masse
Landot Avocats - Analyse complète
Cour d’Appel Financière - Arrêt n° 2024-01 du 12 janvier 2024
Or, en ce domaine, voici un an après la mise en oeuvre de ce nouveau régime, qu’une nouvelle-mini révolution apparaît ; la toute nouvelle Cour d’appel financière (CAF) rend sa toute première décision.
Et, fournissant implicitement d’importantes indications sur l’avenir de ce nouveau régime, cette Cour d’appel financière confirme la position de la Chambre du contentieux de la Cour des comptes, dans l’affaire Alpexpo.
Au sommaire
I. Rappels liminaires
- I.A. Rappels sur ce nouveau régime de responsabilité des gestionnaires publics (RGP)
- I.B. Rappels sur le régime de la Cour d’appel financière (CAF) qui, donc, vient de rendre son premier arrêt
II. Les enseignements à tirer de ce nouvel arrêt
- II.A. Une forme concise ; des leçons strictes sur les futures rédactions des requêtes en appels
- II.B. Une confirmation de l’analyse de la chambre du contentieux de la Cour de comptes en matière d’application, pour les faits antérieurs à 2023, de l’infraction financière relative aux avantages injustifiés lorsque ceux-ci bénéficiaient à la personne même du Justiciable
- II.C. Une confirmation, aussi, de la position de la Cour des comptes, en matière de préjudice financier significatif, non sans quelques débats persistants cependant
Conclusion : un cap désormais à peu près clair ; des modalités encore à préciser.
- Leçons sur le fond du droit
- Trois interrogations processuelles plus mineures
- Un régime juridique important, passionnant, mais qui — pour euphémiser — ne glisse pas vers un contentieux de masse
Landot Avocats - Analyse complète
Cour d’Appel Financière - Arrêt n° 2024-01 du 12 janvier 2024
Dans la même rubrique
-
Parl. - Polémique sur une nouvelle « contribution » locale : « Ça confirme que c’était une connerie de supprimer la taxe d’habitation »
-
RM - Dépassement du seuil de 1 000 habitants et conséquences pour les communes
-
Doc - Le compte financier unique, une réforme budgétaire pour plus de clarté
-
RM - Craintes des maires et des élus locaux quant à la création obligatoire d'un budget vert dans les collectivités territoriales
-
Actu - Perspectives financières des collectivités territoriales : l’APVF demande une véritable négociation avec l’état