
Ce 17 janvier 2021, la loi relative à l’archéologie préventive aura 20 ans. Alors que la loi de 1941 sanctuarisait le patrimoine enfoui et pouvait faire obstacle aux travaux d’aménagement et d’infrastructure, celle de 2001, en assurant que ces travaux intègrent en amont la nécessité de détecter, d’étudier et de protéger les vestiges, est à l’origine d’une mise en valeur sans précédent du patrimoine archéologique des territoires.
Une loi pour les découvertes
Depuis l’adoption de la loi du 17 janvier 2001, chaque année, ce sont environ 700 km2 qui sont aménagés pour construire des routes, des stades, des lotissements, des carrières, des champs d’éolienne en mer, après analyse du risque patrimonial... 8 % de cette superficie sont soumis à un diagnostic archéologique et 2 % font l’objet d’une fouille. Pour un impact marginal sur les projets d’aménagement, les fouilles préventives sont devenues de véritables outils de développement des villes et des territoires. À la différence des fouilles programmées qui, le plus souvent, complètent la documentation sur des sites déjà connus, elles interviennent sur des surfaces où pèse seulement une présomption de découverte archéologique. Elles sont, de ce fait, propices à des découvertes inattendues ou «exceptionnelles». Pour ne regarder que la période récente, la tombe étrusque à hypogée d’Aléria, les menhirs de Veyre-Monton, la plaque gravée azilienne d’Angoulême ou la nécropole romaine de Narbonne (dont la fouille vient de se terminer) n’auraient sans doute pas vu le jour sans la loi de 2001.
Une révolution silencieuse
L’apport de l’archéologie préventive au cours de ces 20 dernières années réside surtout dans la découverte de vestiges qui ont permis de nouvelles lectures, à la fois plus denses et plus fines, des territoires et de l’histoire nationale, de vestiges qui, parce qu’ils sont étudiés et partagés à diverses échelles de public, et notamment auprès des collectivités territoriales, «font» patrimoine.
De la fouille au musée
Quelque chose s’est vu changé dans notre rapport au patrimoine archéologique, lequel n’accorde plus seulement de valeur à des architectures solides et monumentales, aux «beaux» objets et «trésors» des élites du passé, mais s’est étendu à tous les artéfacts qui, du moment qu’ils racontent le passé d’une collectivité ou d’un territoire, sont devenus dignes non seulement d’étude, mais de rejoindre les collections des musées
Source >> INRAP
Une loi pour les découvertes
Depuis l’adoption de la loi du 17 janvier 2001, chaque année, ce sont environ 700 km2 qui sont aménagés pour construire des routes, des stades, des lotissements, des carrières, des champs d’éolienne en mer, après analyse du risque patrimonial... 8 % de cette superficie sont soumis à un diagnostic archéologique et 2 % font l’objet d’une fouille. Pour un impact marginal sur les projets d’aménagement, les fouilles préventives sont devenues de véritables outils de développement des villes et des territoires. À la différence des fouilles programmées qui, le plus souvent, complètent la documentation sur des sites déjà connus, elles interviennent sur des surfaces où pèse seulement une présomption de découverte archéologique. Elles sont, de ce fait, propices à des découvertes inattendues ou «exceptionnelles». Pour ne regarder que la période récente, la tombe étrusque à hypogée d’Aléria, les menhirs de Veyre-Monton, la plaque gravée azilienne d’Angoulême ou la nécropole romaine de Narbonne (dont la fouille vient de se terminer) n’auraient sans doute pas vu le jour sans la loi de 2001.
Une révolution silencieuse
L’apport de l’archéologie préventive au cours de ces 20 dernières années réside surtout dans la découverte de vestiges qui ont permis de nouvelles lectures, à la fois plus denses et plus fines, des territoires et de l’histoire nationale, de vestiges qui, parce qu’ils sont étudiés et partagés à diverses échelles de public, et notamment auprès des collectivités territoriales, «font» patrimoine.
De la fouille au musée
Quelque chose s’est vu changé dans notre rapport au patrimoine archéologique, lequel n’accorde plus seulement de valeur à des architectures solides et monumentales, aux «beaux» objets et «trésors» des élites du passé, mais s’est étendu à tous les artéfacts qui, du moment qu’ils racontent le passé d’une collectivité ou d’un territoire, sont devenus dignes non seulement d’étude, mais de rejoindre les collections des musées
Source >> INRAP
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