
37% (-1 point vs. 2019) des Français considèrent qu’il revient prioritairement aux citoyens d’agir efficacement pour l’environnement, et un peu moins de 8 sur 10 (77%, -2 pts) les placent dans le trio des principaux instigateurs.
Si l’Etat est toujours nettement identifié "en premier" comme le second acteur le plus à même d’agir (19%, =), il se retrouve désormais en troisième position sur l’ensemble des citations (54%, -1), devancé par les collectivités locales qui sont bien plus citées par les Français que lors de la dernière vague (56%, +7 points). Derrière, on retrouve peu d’évolution et une hiérarchie inchangée : les entreprises sont au pied du podium (11% [-1] ; 43% [-1]), devançant les associations (10% [=] ; 33% [-1]) ou l’Union européenne (10% [=] ; 29% [-1]) qui apparaissent toujours comme des acteurs plus secondaires en matière d’environnement aux yeux des Français. Enfin, comme en 2019, les médias arrivent en dernière position avec moins d’un Français sur dix (1% [=] ; 8% [-1]) qui considère qu’ils incarnent un acteur de poids pour agir efficacement en faveur de l’environnement.
Dans le détail, ce sont notamment les plus âgés qui identifient principalement les citoyens comme les acteurs les plus en capacité d’agir (40%, +5 chez les plus de 65 ans vs. 29%, +1 pour les moins de 25 ans. De même, comme lors de la vague précédente, les Français âgés de 65 ans et plus accordent plus volontiers leur confiance dans les collectivités locales que la jeune génération (16% vs 6%), tandis que ces derniers vont plutôt se tourner vers le milieu associatif (15% vs. 5%), voire même les médias (3% vs. 0%). Enfin l’Union européenne (11% chez les plus de 65 ans vs. 10% chez les moins de 25) ou encore les entreprises (11% vs 10%) apparaissent comme étant des acteurs qui inspirent autant confiance chez les jeunes que chez leurs aînés.
Si les Français se montrent encore loin d’être convaincus, les jugements positifs sur l’action du gouvernement et d’Emmanuel Macron en matière d’écologie progressent légèrement
L’action du gouvernement en matière écologique est toujours jugée globalement et majoritairement inefficace par les Français, mais semble néanmoins légèrement progresser.
En effet, alors qu’ils lui attribuaient la note de 4,4 sur 10 en 2019, elle s’établit désormais à 4,7. Dans le même temps, les Français interrogés se montrent encore peu convaincus d’Emmanuel Macron en matière de transition écologique, la majorité le considérant toujours ni engagé (57% "non, plutôt pas" ou "non, pas du tout", -6 pts), ni compétent (61%, -3 pts), il convient néanmoins de souligner des progressions sur les deux indicateurs, et notamment sur son engagement.
En ce qui concerne la perspective d’un référendum sur les grandes questions écologiques, les Français s’y déclarent encore attachés puisque 46% (+1) d’entre eux y voient une utilité, et 39% (+1) attestent même de son aspect indispensable, contre seulement 15% (-2) qui le considèrent comme superflu. Dans le détail, les moins de 35 ans et les proches des partis de gauche (47% de "indispensable" respectivement), mais également les catégories populaires (47% des CSP-) et bien entendu les plus concernés par les crises écologiques (59%) y sont particulièrement favorables.
IFOP - Document complet
Echantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas ( âge, profession de la personne interrogée après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto administré en ligne du 22 au 28 octobre 2020.
Si l’Etat est toujours nettement identifié "en premier" comme le second acteur le plus à même d’agir (19%, =), il se retrouve désormais en troisième position sur l’ensemble des citations (54%, -1), devancé par les collectivités locales qui sont bien plus citées par les Français que lors de la dernière vague (56%, +7 points). Derrière, on retrouve peu d’évolution et une hiérarchie inchangée : les entreprises sont au pied du podium (11% [-1] ; 43% [-1]), devançant les associations (10% [=] ; 33% [-1]) ou l’Union européenne (10% [=] ; 29% [-1]) qui apparaissent toujours comme des acteurs plus secondaires en matière d’environnement aux yeux des Français. Enfin, comme en 2019, les médias arrivent en dernière position avec moins d’un Français sur dix (1% [=] ; 8% [-1]) qui considère qu’ils incarnent un acteur de poids pour agir efficacement en faveur de l’environnement.
Dans le détail, ce sont notamment les plus âgés qui identifient principalement les citoyens comme les acteurs les plus en capacité d’agir (40%, +5 chez les plus de 65 ans vs. 29%, +1 pour les moins de 25 ans. De même, comme lors de la vague précédente, les Français âgés de 65 ans et plus accordent plus volontiers leur confiance dans les collectivités locales que la jeune génération (16% vs 6%), tandis que ces derniers vont plutôt se tourner vers le milieu associatif (15% vs. 5%), voire même les médias (3% vs. 0%). Enfin l’Union européenne (11% chez les plus de 65 ans vs. 10% chez les moins de 25) ou encore les entreprises (11% vs 10%) apparaissent comme étant des acteurs qui inspirent autant confiance chez les jeunes que chez leurs aînés.
Si les Français se montrent encore loin d’être convaincus, les jugements positifs sur l’action du gouvernement et d’Emmanuel Macron en matière d’écologie progressent légèrement
L’action du gouvernement en matière écologique est toujours jugée globalement et majoritairement inefficace par les Français, mais semble néanmoins légèrement progresser.
En effet, alors qu’ils lui attribuaient la note de 4,4 sur 10 en 2019, elle s’établit désormais à 4,7. Dans le même temps, les Français interrogés se montrent encore peu convaincus d’Emmanuel Macron en matière de transition écologique, la majorité le considérant toujours ni engagé (57% "non, plutôt pas" ou "non, pas du tout", -6 pts), ni compétent (61%, -3 pts), il convient néanmoins de souligner des progressions sur les deux indicateurs, et notamment sur son engagement.
En ce qui concerne la perspective d’un référendum sur les grandes questions écologiques, les Français s’y déclarent encore attachés puisque 46% (+1) d’entre eux y voient une utilité, et 39% (+1) attestent même de son aspect indispensable, contre seulement 15% (-2) qui le considèrent comme superflu. Dans le détail, les moins de 35 ans et les proches des partis de gauche (47% de "indispensable" respectivement), mais également les catégories populaires (47% des CSP-) et bien entendu les plus concernés par les crises écologiques (59%) y sont particulièrement favorables.
IFOP - Document complet
Echantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas ( âge, profession de la personne interrogée après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto administré en ligne du 22 au 28 octobre 2020.
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