
Ce 15 février, le Sénat examinait une proposition de loi des élus socialistes , visant à permettre aux femmes atteintes de dysménorrhée - des règles douloureuses et invalidantes - d’avoir recours à un « congé menstruel » de 2 jours par mois. Malgré plusieurs amendements déposés par l’Union centriste, pour tenter de trouver un compromis avec la droite sénatoriale, les quatre articles du texte ont été rejetés .
Autrice de la proposition de loi, la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret salue tout de même que ce débat ait permis de « mettre sur la place publique un sujet de société ». « Nous avons perdu l’opportunité au Sénat, non pas d’être en avance sur la société, mais simplement d’être en accompagnement de ses évolutions. C’est regrettable pour le Sénat et pour les femmes qui devront encore attendre », regrette de son côté la socialiste Laurence Rossignol, rapporteure du texte.
Plusieurs entreprises et collectivités testent en effet déjà ce dispositif, à l’image de la mairie de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis. « Aujourd’hui, il n’existe aucun cadre légal qui permette aux femmes de travailler sans perte de salaire lorsqu’elles souffrent de dysménorrhée, or les différents acteurs le réclame afin de pérenniser ou d’avoir simplement le droit de mettre en place ce dispositif », souligne Hélène Conway-Mouret.
Au sommaire
- Des craintes sur le secret médical et les discriminations à l’embauche
- « Ce sujet ne restera pas lettre morte »
Public Sénat - Article complet
Amendements déposés sur le texte n° 537 (2022-2023)
Amendements adoptés
Scrutins publics
Règles douloureuses : pour la droite, les femmes doivent continuer de travailler en serrant les dents
Sénat - Groupe Socialiste
Autrice de la proposition de loi, la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret salue tout de même que ce débat ait permis de « mettre sur la place publique un sujet de société ». « Nous avons perdu l’opportunité au Sénat, non pas d’être en avance sur la société, mais simplement d’être en accompagnement de ses évolutions. C’est regrettable pour le Sénat et pour les femmes qui devront encore attendre », regrette de son côté la socialiste Laurence Rossignol, rapporteure du texte.
Plusieurs entreprises et collectivités testent en effet déjà ce dispositif, à l’image de la mairie de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis. « Aujourd’hui, il n’existe aucun cadre légal qui permette aux femmes de travailler sans perte de salaire lorsqu’elles souffrent de dysménorrhée, or les différents acteurs le réclame afin de pérenniser ou d’avoir simplement le droit de mettre en place ce dispositif », souligne Hélène Conway-Mouret.
Au sommaire
- Des craintes sur le secret médical et les discriminations à l’embauche
- « Ce sujet ne restera pas lettre morte »
Public Sénat - Article complet
Amendements déposés sur le texte n° 537 (2022-2023)
Amendements adoptés
Scrutins publics
Règles douloureuses : pour la droite, les femmes doivent continuer de travailler en serrant les dents
Sénat - Groupe Socialiste
Dans la même rubrique
-
Doc - Santé - Effets des pesticides sur la santé - Analyse des résultats de l’expertise collective de l’Inserm
-
Parl. - Santé - Pacte de lutte contre les déserts médicaux - Le gouvernement veut obliger les médecins installés dans les zones surdotées à exercer 2 jours par mois dans les déserts médicaux
-
Doc - Santé - Vaccination : des populations à risques qui s’ignorent et un plébiscite pour une simplification du parcours vaccinal
-
JORF - Santé - Innovation « Equip'Addict » - Prolongation de la période transitoire
-
JORF - Santé - « HAND'INNOV - Déroulement de l’expérimentation