
Est-il possible de donner une identité unique à un groupe, quand le groupe est, par définition, un ensemble composé d’êtres multiples ? Cette question est d’autant plus complexe et sensible lorsque la question de l’identité implique un drame, une expérience douloureuse, un deuil.
C’est ainsi que depuis le début des années 2000, des parents endeuillés cherchent à se définir, à se nommer, comme pour mettre un pansement sur une plaie difficile à refermer, cherchant à affirmer leur qualité de parents, mais voulant par la même occasion rappeler la mémoire de l’être cher disparu.
Dans cette optique, faisant notamment suite à une pétition lancée depuis environ cinq ans par Nadia Bergougnoux, auteure d’un ouvrage visant à briser le tabou qui entoure le deuil périnatal et le deuil d’enfant, une proposition de résolution a été présentée par Mme la député Mathilde Panot le 11 février 2021 «visant à la reconnaissance du mot parange pour désigner les parents ayant perdu un enfant», soutenue par quelque trente-sept autres parlementaires.
Ce mot symbolique, construit à partir de parent et de ange, servirait alors à combler ce vide lexical.
Au sommaire de cet article
- Une proposition accueillie en demi-teinte
- Un mot pour avancer
- L’autorité linguistique
- Observer les usages et les accepter
Source >> The Conversation
Article sous licence Creative Commons
C’est ainsi que depuis le début des années 2000, des parents endeuillés cherchent à se définir, à se nommer, comme pour mettre un pansement sur une plaie difficile à refermer, cherchant à affirmer leur qualité de parents, mais voulant par la même occasion rappeler la mémoire de l’être cher disparu.
Dans cette optique, faisant notamment suite à une pétition lancée depuis environ cinq ans par Nadia Bergougnoux, auteure d’un ouvrage visant à briser le tabou qui entoure le deuil périnatal et le deuil d’enfant, une proposition de résolution a été présentée par Mme la député Mathilde Panot le 11 février 2021 «visant à la reconnaissance du mot parange pour désigner les parents ayant perdu un enfant», soutenue par quelque trente-sept autres parlementaires.
Ce mot symbolique, construit à partir de parent et de ange, servirait alors à combler ce vide lexical.
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