
Dans l’exposé des motifs de sa proposition de loi, le texte évoque « une suppression particulièrement préjudiciable aux communes et aux associations », d’autant que le gouvernement, contrairement aux engagements pris en 2017, n’a jamais mis en place de fonds d’aides destiné à compenser la disparition de ce levier budgétaire, présenté comme salutaire en milieu rural.
Ce texte propose donc la remise en place de la réserve parlementaire. Il prévoit également que « la liste des bénéficiaires, le montant versé, la nature du projet financé et le parlementaire, ou groupe politique, attributaire » soit rendue publique.
En outre, seules les associations ayant souscrit au contrat d’engagement républicain créé en 2021, par la loi « confortant le respect des principes de la République », pourront bénéficier d’une subvention.
Dans sa première mouture, le texte prévoyait également de limiter les subventions aux communes de moins de 3 500 habitants, afin « de cibler la réserve parlementaire sur celles qui en ont le plus besoin : les communes rurales. » Mais le dispositif a été élargi à « l’ensemble du bloc communal ».
Le rapporteur a également souhaité plafonner le montant des subventions accordées à 20 000 euros par bénéficiaire, de manière à favoriser un fléchage vers les micro-initiatives aux impacts locaux.
Assemblée Nationale Dossier législatif
Ruralité : au secours la réserve parlementaire et le clientélisme reviennent
AMRF
Ce texte propose donc la remise en place de la réserve parlementaire. Il prévoit également que « la liste des bénéficiaires, le montant versé, la nature du projet financé et le parlementaire, ou groupe politique, attributaire » soit rendue publique.
En outre, seules les associations ayant souscrit au contrat d’engagement républicain créé en 2021, par la loi « confortant le respect des principes de la République », pourront bénéficier d’une subvention.
Dans sa première mouture, le texte prévoyait également de limiter les subventions aux communes de moins de 3 500 habitants, afin « de cibler la réserve parlementaire sur celles qui en ont le plus besoin : les communes rurales. » Mais le dispositif a été élargi à « l’ensemble du bloc communal ».
Le rapporteur a également souhaité plafonner le montant des subventions accordées à 20 000 euros par bénéficiaire, de manière à favoriser un fléchage vers les micro-initiatives aux impacts locaux.
Assemblée Nationale Dossier législatif
Ruralité : au secours la réserve parlementaire et le clientélisme reviennent
AMRF
Dans la même rubrique
-
Parl. - Polémique sur une nouvelle « contribution » locale : « Ça confirme que c’était une connerie de supprimer la taxe d’habitation »
-
RM - Dépassement du seuil de 1 000 habitants et conséquences pour les communes
-
Doc - Le compte financier unique, une réforme budgétaire pour plus de clarté
-
RM - Craintes des maires et des élus locaux quant à la création obligatoire d'un budget vert dans les collectivités territoriales
-
Actu - Perspectives financières des collectivités territoriales : l’APVF demande une véritable négociation avec l’état