
La commission mixte paritaire sur la proposition de loi relative au choix du nom issu de la filiation n’a pu aboutir à un texte commun.
En première lecture, le Sénat avait accepté un assouplissement des règles de choix du nom d’usage et la possibilité, selon une procédure simplifiée, de choisir son nom de famille parmi les noms issus de la filiation une fois dans sa vie, pour les adultes.
Deux points de divergence demeuraient avec les députés.
La situation des enfants : leur intérêt n’a pas été suffisamment pris en compte par ce texte fondé sur le principe qu’il serait légitime de changer le nom d’un enfant mineur pour faciliter la vie quotidienne d’un parent, alors que cela peut avoir des conséquences sur la construction de l’identité et la vie sociale de l’enfant.
La procédure décentralisée auprès des communes : sous prétexte que le changement de nom par décret dysfonctionne, les députés proposent de reporter cette charge sur les communes, sans même remettre en cause l’organisation de l’administration centrale compétente.
La proposition de loi sera examinée en nouvelle lecture par le Sénat jeudi 24 février.
Sénat >> Dossier législatif
En première lecture, le Sénat avait accepté un assouplissement des règles de choix du nom d’usage et la possibilité, selon une procédure simplifiée, de choisir son nom de famille parmi les noms issus de la filiation une fois dans sa vie, pour les adultes.
Deux points de divergence demeuraient avec les députés.
La situation des enfants : leur intérêt n’a pas été suffisamment pris en compte par ce texte fondé sur le principe qu’il serait légitime de changer le nom d’un enfant mineur pour faciliter la vie quotidienne d’un parent, alors que cela peut avoir des conséquences sur la construction de l’identité et la vie sociale de l’enfant.
La procédure décentralisée auprès des communes : sous prétexte que le changement de nom par décret dysfonctionne, les députés proposent de reporter cette charge sur les communes, sans même remettre en cause l’organisation de l’administration centrale compétente.
La proposition de loi sera examinée en nouvelle lecture par le Sénat jeudi 24 février.
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