Extrait de réponse: "… A partir du 1er janvier 2017, tous les jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en études ni en formation et qui répondent aux critères d’éligibilité, notamment en matière de précarité, pourront demander à entrer dans le dispositif, bien évidemment s’ils acceptent de suivre un dispositif d’accompagnement intensif. En effet, la Garantie jeunes sera un contrat donnant-donnant, pas seulement le versement d’une allocation.
Ce sera vraiment un dispositif intensif qui permettra pendant une année d’être volontaire et motivé en acceptant une mise en situation professionnelle au sein de l’entreprise.
Par conséquent, d’ici la fin de cette année, 80 % des missions locales devraient déjà avoir développé la Garantie jeunes, et 100 000 jeunes en bénéficieront. Si près de 200 000 jeunes demandent à entrer dans le dispositif en 2017, cela représentera autour de 600 millions d’euros, prélevés bien évidemment sur des économies dans le budget de l’État.
À travers la généralisation de ce dispositif, nous entendons consacrer à la fois le savoir-faire des missions locales car il apporte déjà de véritables résultats, c’est du cousu main, un contrat donnant-donnant puisqu’ils percevront l’allocation en échange d’un accompagnement, et nous ne voulons pas abandonner cette spécificité, et, par ailleurs, le projet de loi prévoit aussi le droit au retour à une formation qualifiante.
Assemblée Nationale - Question orale - 2016-03-30
Ce sera vraiment un dispositif intensif qui permettra pendant une année d’être volontaire et motivé en acceptant une mise en situation professionnelle au sein de l’entreprise.
Par conséquent, d’ici la fin de cette année, 80 % des missions locales devraient déjà avoir développé la Garantie jeunes, et 100 000 jeunes en bénéficieront. Si près de 200 000 jeunes demandent à entrer dans le dispositif en 2017, cela représentera autour de 600 millions d’euros, prélevés bien évidemment sur des économies dans le budget de l’État.
À travers la généralisation de ce dispositif, nous entendons consacrer à la fois le savoir-faire des missions locales car il apporte déjà de véritables résultats, c’est du cousu main, un contrat donnant-donnant puisqu’ils percevront l’allocation en échange d’un accompagnement, et nous ne voulons pas abandonner cette spécificité, et, par ailleurs, le projet de loi prévoit aussi le droit au retour à une formation qualifiante.
Assemblée Nationale - Question orale - 2016-03-30
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