
L'espace public et les équipements publics sont aujourd‘hui majoritairement utilisés par les hommes et les garçons. C'est ce qu'illustrent plusieurs études menées par l'agence d'urbanisme Bordeaux métropole Aquitaine, avec Yves RAIBAUD entre 2010 et 2013 sur les équipements publics culturels ou de loisirs pour les jeunes. Elles font aussi apparaître une très grande inégalité dans l'attribution des moyens par les collectivités territoriales et par l'État selon qu'il s'agisse de loisirs dits féminins (gym, danse, etc.) ou masculins (skate, foot, etc.). Ces études montrent également que ces inégalités se retrouvent dans le mode de gestion des villes.
Ainsi, la présence des femmes aux postes clés est faible, qu'il s'agisse des élus ou des personnes qui pensent et construisent la ville de demain : les architectes, urbanistes, directeurs des services d'équipement et concepteurs des programmes urbains sont presque exclusivement des hommes. La participation citoyenne (conseils de quartier, enquêtes publiques ou opérations de concertation) est généralement exercée par les hommes.
Des "marches exploratoires de femmes ", organisées dans quelques villes de France, permettent de faire connaître une autre vision de la ville.
Plusieurs villes ont pris en compte la dimension de l'égalité femmes-hommes dans l'urbanisme. Par exemple, les villes d'Aubervilliers, Paris, Villiers-le-Bel, Nantes, Floirac, Bordeaux, et d'autres, travaillent avec l'association Genre et ville afin de sensibiliser et former différents publics (services techniques de collectivités locales, habitant.es des quartiers, ingénieurs, élus locaux et élues locales…) pour favoriser la prise en compte de l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'aménagement de l'espace public.
Au-delà de la mobilisation des collectivités locales que le Gouvernement ne peut qu'encourager, l'État soutient le déploiement des marches exploratoires dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville qui contribuent à renforcer la participation citoyenne et la place des femmes sur ces territoires.
Par ailleurs, la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes a missionné cinq parlementaires transpartisans afin de caractériser et de définir le harcèlement de rue et sa verbalisation d'une part, et de faire des préconisations sur la stratégie de communication autour de cette nouvelle infraction dans un but de prévention. Le rapport issu de ces réflexions devrait être remis à la secrétaire d'État en début d'année 2018 et s'inscrira dans la préparation du projet de loi luttant contre les violences sexistes et sexuelles.
En dehors du champ répressif, la consultation organisée dans le cadre du Tour de France de l'égalité devrait permettre de dégager des recommandations pour une ville et un espace public plus inclusifs.
Sénat - R.M. N° 01893 - 2018-01-11
Ainsi, la présence des femmes aux postes clés est faible, qu'il s'agisse des élus ou des personnes qui pensent et construisent la ville de demain : les architectes, urbanistes, directeurs des services d'équipement et concepteurs des programmes urbains sont presque exclusivement des hommes. La participation citoyenne (conseils de quartier, enquêtes publiques ou opérations de concertation) est généralement exercée par les hommes.
Des "marches exploratoires de femmes ", organisées dans quelques villes de France, permettent de faire connaître une autre vision de la ville.
Plusieurs villes ont pris en compte la dimension de l'égalité femmes-hommes dans l'urbanisme. Par exemple, les villes d'Aubervilliers, Paris, Villiers-le-Bel, Nantes, Floirac, Bordeaux, et d'autres, travaillent avec l'association Genre et ville afin de sensibiliser et former différents publics (services techniques de collectivités locales, habitant.es des quartiers, ingénieurs, élus locaux et élues locales…) pour favoriser la prise en compte de l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'aménagement de l'espace public.
Au-delà de la mobilisation des collectivités locales que le Gouvernement ne peut qu'encourager, l'État soutient le déploiement des marches exploratoires dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville qui contribuent à renforcer la participation citoyenne et la place des femmes sur ces territoires.
Par ailleurs, la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes a missionné cinq parlementaires transpartisans afin de caractériser et de définir le harcèlement de rue et sa verbalisation d'une part, et de faire des préconisations sur la stratégie de communication autour de cette nouvelle infraction dans un but de prévention. Le rapport issu de ces réflexions devrait être remis à la secrétaire d'État en début d'année 2018 et s'inscrira dans la préparation du projet de loi luttant contre les violences sexistes et sexuelles.
En dehors du champ répressif, la consultation organisée dans le cadre du Tour de France de l'égalité devrait permettre de dégager des recommandations pour une ville et un espace public plus inclusifs.
Sénat - R.M. N° 01893 - 2018-01-11
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