Extrait de réponse: "…Les femmes sont les premières utilisatrices des transports en commun. Quand on évoque le harcèlement, toutes les femmes savent de quoi on parle. Mains baladeuses, regards libidineux, injures, insultes, voire agressions : c’est leur lot quotidien et ce n’est pas un petit sujet.
Cette situation est inacceptable. La liberté de circuler est une liberté essentielle, garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Avec Bernard Cazeneuve et Alain Vidalies, nous avons travaillé avec les associations et l’ensemble des transporteurs pour apporter des solutions concrètes à ce fléau, trop longtemps passé sous silence. Ce plan national se décline en douze mesures concrètes, autour de trois axes : prévenir, réagir et accompagner.
Afin de mieux prévenir, une grande campagne de sensibilisation sera lancée à l’automne 2015 pour rappeler l’interdit, mais aussi pour permettre à chacune et à chacun de mieux réagir devant ces situations. Un dispositif expérimental sera mis en place à Nantes, dans les bus : l’arrêt à la demande, entre deux arrêts en soirée, pour réduire au maximum la distance entre la descente du bus et le domicile.
Pour mieux réagir, les numéros d’urgence déjà opérationnels - 3117 pour la SNCF et 3246 pour la RATP - s’ouvriront aux signalements et, nouveauté, une possibilité d’alerte par SMS verra le jour cet automne, ce qui permettra une meilleure réactivité et une plus grande discrétion.
Pour mieux accompagner les victimes enfin, la formation des personnels sera renforcée. Plus de six mille agents des forces de l’ordre et des forces de sécurité des transporteurs sont déjà sur le terrain et je tiens à saluer le travail du groupe en charge des infractions à caractère sexuel en Île-de-France, qui a permis dernièrement l’arrestation d’un individu.
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-07-15
Cette situation est inacceptable. La liberté de circuler est une liberté essentielle, garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Avec Bernard Cazeneuve et Alain Vidalies, nous avons travaillé avec les associations et l’ensemble des transporteurs pour apporter des solutions concrètes à ce fléau, trop longtemps passé sous silence. Ce plan national se décline en douze mesures concrètes, autour de trois axes : prévenir, réagir et accompagner.
Afin de mieux prévenir, une grande campagne de sensibilisation sera lancée à l’automne 2015 pour rappeler l’interdit, mais aussi pour permettre à chacune et à chacun de mieux réagir devant ces situations. Un dispositif expérimental sera mis en place à Nantes, dans les bus : l’arrêt à la demande, entre deux arrêts en soirée, pour réduire au maximum la distance entre la descente du bus et le domicile.
Pour mieux réagir, les numéros d’urgence déjà opérationnels - 3117 pour la SNCF et 3246 pour la RATP - s’ouvriront aux signalements et, nouveauté, une possibilité d’alerte par SMS verra le jour cet automne, ce qui permettra une meilleure réactivité et une plus grande discrétion.
Pour mieux accompagner les victimes enfin, la formation des personnels sera renforcée. Plus de six mille agents des forces de l’ordre et des forces de sécurité des transporteurs sont déjà sur le terrain et je tiens à saluer le travail du groupe en charge des infractions à caractère sexuel en Île-de-France, qui a permis dernièrement l’arrestation d’un individu.
Assemblée Nationale - Question orale - 2015-07-15
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