
Le niveau d'études atteint est un facteur important quand il s'agit de déterminer les retombées sociales. Pour les personnes possédant un niveau d'études de base, le risque de basculer dans la pauvreté ou l'exclusion sociale est presque trois fois supérieur à ce qu'il est pour les personnes diplômées de l'enseignement supérieur.
Les données les plus récentes issues du rapport de suivi montrent également qu'en 2016, seulement 44 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans qui avaient terminé le premier cycle de l'enseignement secondaire avaient un emploi. Au sein de la population générale âgée de 15 à 64 ans, le taux de chômage est aussi nettement plus élevé pour les citoyens ayant seulement achevé l'enseignement fondamental que pour les diplômés de l'enseignement supérieur (16,6 % et 5,1 % respectivement). Dans le même temps, le statut socio-économique détermine la réussite des élèves: pas moins de 33,8 % des élèves issus des milieux socioéconomiques les plus défavorisés obtiennent des résultats médiocres, contre seulement 7,6 % de leurs camarades les plus privilégiés.
L'édition 2017 du rapport de suivi de l'éducation et de la formation réalisé par la Commission, publié aujourd'hui, montre que les systèmes éducatifs nationaux gagnent en inclusivité et en efficacité. Pour autant, il confirme également que le niveau d'études atteint par les étudiants dépend en grande partie de leur milieu socio-économique.
Commission européenne - 2017-11-09
Les données les plus récentes issues du rapport de suivi montrent également qu'en 2016, seulement 44 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans qui avaient terminé le premier cycle de l'enseignement secondaire avaient un emploi. Au sein de la population générale âgée de 15 à 64 ans, le taux de chômage est aussi nettement plus élevé pour les citoyens ayant seulement achevé l'enseignement fondamental que pour les diplômés de l'enseignement supérieur (16,6 % et 5,1 % respectivement). Dans le même temps, le statut socio-économique détermine la réussite des élèves: pas moins de 33,8 % des élèves issus des milieux socioéconomiques les plus défavorisés obtiennent des résultats médiocres, contre seulement 7,6 % de leurs camarades les plus privilégiés.
L'édition 2017 du rapport de suivi de l'éducation et de la formation réalisé par la Commission, publié aujourd'hui, montre que les systèmes éducatifs nationaux gagnent en inclusivité et en efficacité. Pour autant, il confirme également que le niveau d'études atteint par les étudiants dépend en grande partie de leur milieu socio-économique.
Commission européenne - 2017-11-09
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