Dans son nouvel avis, le CESE préconise le lancement d'une plate-forme ambitieuse qui aurait le pouvoir de recommander de nouvelles législations ou une simplification des législations existantes au niveau européen et national.
Ainsi, le CESE fait valoir qu'il serait possible de mettre en place un éventail d'instruments pour lutter contre le travail non déclaré en Europe: par exemple, des incitations fiscales, un dispositif d'inspections et d'amendes pour combattre les pratiques commerciales déloyales, ainsi qu'une réglementation intelligente propre à créer un cadre juridique stable.
Pour prévenir et décourager le travail au noir, le partage d'informations peut également être très utile: la plate-forme jouerait, idéalement, un rôle d'intermédiaire pour faciliter cet échange…
Le CESE invite la nouvelle Commission à associer à la plate-forme les partenaires sociaux et les organisations de la société civile disposant d'une expertise en la matière. Ils apporteraient la valeur ajoutée, le savoir-faire et la transparence nécessaires…
Comité économique et social européen -2014-09-11
http://www.eesc.europa.eu/?i=portal.fr.press-releases.33045
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