
Chaque jour, les SAMU de France reçoivent environ 85 000 appels. Ce chiffre a presque doublé aux pires moments de la crise de la Covid-19. Le contenu de chaque appel fait l’objet d’un compte rendu informatisé au fur et à mesure des informations collectées par les différents intervenants : l’assistant de régulation médical lors de la prise d’appel, le médecin régulateur et l’assistant de régulation médical dédié à l’envoi des moyens et au suivi des bilans.
Se donner les moyens de suivre les évolutions des motifs de tous ces appels, c’est se doter d’un outil puissant et réactif d’observation de la santé de la population.
Lorsqu’il s’agit de classer les 85 000 appels du jour, la relecture est impossible. On pourrait bien sûr demander aux répondants de classer eux-mêmes ces appels, mais cela pose deux problèmes : d’abord, ils ont autre chose à faire, occupés qu’ils sont à prodiguer leurs conseils aux appelants ou à envoyer les secours les plus appropriés. L’autre raison est que, dans le feu de l’action, ils ne disposent pas toujours du recul suffisant pour faire cette classification sans être influencés par divers facteurs : pression de l’urgence, situation épidémique, priorité donnée à d’autres dossiers, sensibilité individuelle à tel ou tel dossier par exemple. C’est pour ces raisons que les tentatives faites jusque-là ont échoué à mettre en place un système de codage satisfaisant.
Au sommaire
- Un outil récent de l’intelligence artificielle à la rescousse
- Comment les "Transformers" ont révolutionné les outils de lecture de texte automatiques
- Pourquoi Transformer est-il aussi puissant ?
Source >> The Conversation
Article sous licence Creative Commons
Cet article a été co-écrit par la Dr Catherine Pradeau du service SAMU-SMUR et par le Dr Cédric Gil-Jardine du service des Urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux.
Se donner les moyens de suivre les évolutions des motifs de tous ces appels, c’est se doter d’un outil puissant et réactif d’observation de la santé de la population.
Lorsqu’il s’agit de classer les 85 000 appels du jour, la relecture est impossible. On pourrait bien sûr demander aux répondants de classer eux-mêmes ces appels, mais cela pose deux problèmes : d’abord, ils ont autre chose à faire, occupés qu’ils sont à prodiguer leurs conseils aux appelants ou à envoyer les secours les plus appropriés. L’autre raison est que, dans le feu de l’action, ils ne disposent pas toujours du recul suffisant pour faire cette classification sans être influencés par divers facteurs : pression de l’urgence, situation épidémique, priorité donnée à d’autres dossiers, sensibilité individuelle à tel ou tel dossier par exemple. C’est pour ces raisons que les tentatives faites jusque-là ont échoué à mettre en place un système de codage satisfaisant.
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